DOUARS REFAIFIA, SIDI BRAHIM ET SEBAÎ’IA (SIDI ALI) : Appel urgent au désenclavement et à l’électrification

Cette saison particulière d’hiver met à nu les problèmes des Douars de la zone éparse et de ses habitants qui sont dans une situation de souffrance inhumaine. Encore une fois, les citoyens reviennent à la charge pour revendiquer l’aménagement de chemins carrossables de ces Douars et la réalisation d’un réseau électrique. L’urgence de l’intervention de M. le wali est vivement attendue dans le cadre d’une prise en charge du minimum de soulagement par les autorités locales de Sidi Ali.

Pour sortir de leur isolement et avoir un minimum de décence, les citoyens des douars de Refaifia et Sidi Brahim  reviennent de saisir le journal ‘’Réflexion’’  et ce ,pour la seconde fois en l’espace de sept (7) mois pour dénoncer  les dures conditions d’existence qui pénalisent, plus que tout,  les écoliers et les personnes âgées et/ou malades. A ce jour, ces deux pâtées de maisons souffrent  de l’absence de voies d’accès carrossables, goudronnées, pour au moins communiquer avec les autres proches douars et emprunter le chemin communal CC 13 reliant au chemin de wilaya CW 9. Le chemin Communal en question est carrément impraticable, vu son état de dégradation avancée et sa reprise totale est inéluctable. A noter que les dernières chutes de pluie viennent de faire embourber bon nombre de citoyens bloquant ainsi toute tentative de circulation  piétonne ou automobile sur ce seul chemin de terre battue de pente sévèrement abrupte. Conséquences : c’est un état dramatique pour les malades ainsi que les élèves du cycle moyen et secondaire qui doivent se rendre au chef-lieu Communal de sidi Ali obligatoirement  pour des soins de santé et les autres, pour suivre leurs cours dans les établissements d’enseignement. L’autre problème à régler et celui de l’absence  de réseau d’alimentation en énergie électrique au niveau de ces douars qui, pour s’alimenter en courant, se sont branchés directement sur l’installation électrique de la seule école primaire qui existe. En effet, c’est une forme de piratage de survie qui s’est imposée  d’elle-même avec tous les risques d’accidents que cela comporte pour les riverains, ont tenu à souligner, nos interlocuteurs, conscient que c’est une situation dangereuse qui ne peut pas durer encore. Pour ce qui est de cette affaire, les habitants ont indiqué avoir saisi officiellement les autorités Communales concernées qui ont saisi à leur tour la daïra de Sidi Ali malheureusement, ils déplorent le faite qu’aucune suite n’a eu lieu dans le sens des doléances exprimées. Estimant que leur situation est devenue insupportable car trop pénible précisent-ils, ils disent lancer un appel pressant en direction de M. le wali de Mostaganem aux fins qu’il jugera utiles.

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