Douanes: une journée d’information sur la vérification de l’origine des marchandises dans le cadre des accords préférentiels

Douanes: une journée d'information sur la vérification de l'origine des marchandises dans le cadre des accords préférentiels

ALGER – Des responsables à la Direction générale des douanes (DGD) ont mis l’accent, mercredi, lors d’une journée d’information organisée à Alger, sur l’importance pour les opérateurs économiques de s’assurer de l’origine des marchandises échangées dans le cadre des différents accords commerciaux préférentiels signés par l’Algérie.

Cette journée d’information, troisième du genre, sur « L’origine des marchandises dans le cadre des accords préférentiels » a été organisée par la DGD en collaboration avec la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) et l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur « ALGEX », sous le thème « Accompagner les entreprises pour soutenir la relance économique ».

Elle vise à renforcer l’accompagnement sur le terrain des opérateurs et des entreprises dans leurs opérations liées à l’importation et à l’exportation.

Dans une intervention lors des travaux de cette journée, la cheffe du bureau de l’origine des marchandises, Fatene Boukherroub, a expliqué aux opérateurs économiques les différentes facilitations et procédures douanières les concernant dans le domaine du commerce extérieur, notamment les accords préférentiels signés par l’Algérie avec l’Union européenne (UE), la Tunisie ou dans le cadre de la Grande zone arabe de libre-échange (GZALE).

L’opérateur économique doit, a-t-elle insisté, être au fait des règles de l’origine des marchandises qui diffèrent selon les accords conclus entre les parties, afin de pouvoir bénéficier des différents avantages préférentiels contenus, et de valoriser les produits algériens en apposant la mention « origine algérienne », dans l’objectif de concrétiser les efforts des pouvoirs publics visant à soutenir la relance économique à travers la promotion de la production locale et le soutien aux exportations hors hydrocarbures.

La même responsable a simplifié, dans son intervention, les concepts et expliqué les clauses figurant dans les accords préférentiels, soulignant que ces derniers permettent de promouvoir la compétitivité du produit algérien, d’autant que les règles de l’origine sont des règles fondamentales régissant le commerce extérieur entre les pays et un élément central dans divers accords commerciaux régionaux et internationaux.

De son côté, le sous-directeur des bases de taxation à la direction générale des douanes, le contrôleur général Mourad Ami, a passé en revue les avantages apportés par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), deuxième plus grand bloc commercial après l’Organisation mondiale du commerce.

Avec l’entrée en vigueur effective de la ZLECAf, « presque tous les marchés mondiaux s’ouvriront aux produits algériens », soulignant que l’origine des marchandises est considérée comme un élément « important et efficace » et qu’elle est la première condition pour bénéficier des avantages fiscaux accordés dans le cadre de ces accords préférentiels.

Le contrôleur général a affirmé que les avantages accordés dans le cadre de la ZLECAf ou dans le cadre des autres accords signés par l’Algérie sont « importants », dans la mesure où ils permettent une « exonération quasi totale » sur les produits échangés dans le cadre de ces accords, ce qui permettra aux opérateurs économiques algériens d’accéder aux marchés mondiaux et à leurs produits d’être compétitifs par rapport aux autres.

Dans une déclaration à la presse, M. Ami a indiqué que l’accompagnement des opérateurs économiques par l’administration des douanes, à travers ces journées de sensibilisation, s’inscrit dans le cadre de leur appui sur le terrain dans le domaine de leur activité commerciale, en vue d’accroître les exportations de l’Algérie hors hydrocarbures, soulignant que les douanes s’efforcent toujours de surmonter les obstacles qui entravent le processus d’augmentation des exportations, et de leur permettre d’accéder aux marchés mondiaux, notamment africains.

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