Disponibilité de l’’eau potable en qualité et quantité requises durant  l’Aid El Adha

« Nous avons pris toutes les mesures techniques garantes de la continuité de ce service public (alimentation en eau potable), à travers tout le pays, durant les deux jours de l’Aid El Adha », a indiqué M. Amirouche dans un point de presse animé à la station de traitement des eaux de Boudouaou(nord de Boumerdes), en présence du directeur général de l’Office national de l’assainissement (ONA) , Rezak Abdelkader.

Durant cette conférence, animée dans le cadre de la campagne nationale de sensibilisation à la rationalisation de la consommation de l’eau et à la lutte contre son gaspillage, le même responsable a rassuré quant à la « disponibilité de l’eau », affirmant que « les réserves d’eau mobilisées à travers les installations hydriques du pays, permettent de faire face à la demande exprimée, d’ordinaire, dont les deux jours de l’Aid », a-t-il assuré.

« Cette disponibilité est néanmoins tributaire de la conformité des citoyens aux règles de consommation rationnelle de cette denrée vitale, à l’occasion de cette fête religieuse », a toutefois estimé le DG de l’ADE, soulignant que la « quantité d’eau consommée, d’ordinaire durant 24 heures, est consommée en seulement 5heures de temps durant les deux jours de l’Aid El Adha ».

Un fait qui a pour résultat, selon lui, de « vider les réservoirs d’eau », et partant « cause des coupures dans l’alimentation à des périodes variables ».

M.Amirouche a assuré, à ce titre, que les « coupures d’eau pouvant résulter de l’importante pression subie par les conduites de distribution, qui sont vidées pour cause de surconsommation, n’ont aucune relation avec les coupures d’eau causées par les services de l’ADE ».

D’où la prise d’une somme de mesures visant à éviter ces perturbations, parmi lesquelles la décision de mobilisation des cadres de l’ADE et de brigades de terrain pour « intervenir à tout moment et sous toutes les conditions, avec l’implication d’entreprises publiques et privées contractuelles avec le secteur des ressources en eau », a fait savoir le même responsable.

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A cela s’ajoute, a-t-il dit, la mise en place d’un plan d’approvisionnement prévoyant la mise à disposition en cas de besoin, de 474 camions citernes au profit des points noirs déjà recensés comme faisant l’objet d’un manque en matière d’AEP.

Une autre mesure vise le renforcement du plan de contrôle de la qualité des eaux, grâce à des laboratoires disséminés à travers tout le pays, est-il signalé, en outre.