DEVELOPPEMENT A ORAN : Le wali charge le secrétaire général de suivre les projets

Le wali d’Oran, M. Djelaoui Abdelkader a réuni ce jeudi, l’ensemble des membres de l’exécutif de la wilaya d’Oran en présence des chefs de daïra et des P/APC à la salle de l’hémicycle de la wilaya d’Oran pour s’enquérir de la situation des projets structurants en voie de réalisation. A cet effet, il a instruit les membres de l’exécutif de la wilaya d’Oran à prendre des mesures en toute urgence pour achever l’ensemble des projets qui trainent depuis des mois, et qui accusent énormément de retards dans leurs réceptions, du fait, que les montants alloués par la wilaya d’Oran, sont  de l’ordre de 18% au 30 août 2019 avec 3620 milliards dont seulement 645 de consommés. Ce taux a fait réagir le wali qui réclama l’assainissement de la nomenclature d’ici la fin de l’année. Devant cette situation et les retards qui caractérisent une bonne partie des projets, le wali décida la création d’une cellule dite de développement présidée par le secrétaire général avec pour mission, le suivi permanent et quotidien des projets. Il réclama des plannings avec délais de livraison pour tous les chantiers que les maîtres d’ouvrages doivent afficher à chaque passage du wali ou de ministres. Constatant cet état de fait, il instruisit le DPAT et le SG, d’évaluer les finances actuelles des APC possédant des crédits importants et non utilisés et de les verser éventuellement aux communes dont les ressources sont faibles. Evoquant le patrimoine, le chef de l’exécutif chargea le directeur de l’administration locale, de procéder au recensement de celui de la wilaya et de toutes les communes, avec interdiction de cession ou de location. Le cas du Casino de Canastel est plus qu’édifiant, puisqu’il a été cédé à un oligarque maintenant en détention.Pour ce qui est des terres agricoles, M. Djellaoui Abdelkader, a été catégorique «on ne touche pas à tout ce qui est agricole sous peine de sanctions». Néanmoins, il est possible d’en disposer pour les projets importants sous réserve du comité interministériel(CIM). Il est vrai que beaucoup de dépassements sont constatés dans ce chapitre. Le secteur de la Santé a aussi ses tares.Le wali a constaté qu’un établissement de 2000 places pédagogiques achevé non livré en raison d’un litige entre le maître de l’ouvrage et le CTC. Le wali charge l’inspecteur général de diligenter une enquête et déterminer les responsabilités. Sachant que l’information fiable ne parvient pas convenablement, il décida de la centraliser au niveau du secrétaire général. Il confiera qu’il a plusieurs sources d’informations en plus du BRQ quotidien des chefs de daïras qui doivent recenser et transmettre tout ce qui se passe dans les communes relevant de leurs compétences.Il évoquera la presse dont l’aide lui est précieuse pour détecter les manquements et les insuffisances. Il mettra d’ailleurs, dans la gêne le maire de Bir El Djir et le directeur de l’Education brandissant des articles de presse les confondant.          

 

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