Dans un développement qui pourrait annoncer une nouvelle escalade des tensions entre les États-Unis et l’Iran, le président américain Donald Trump a refusé, ce mercredi, de clarifier la position de son pays concernant une éventuelle participation aux frappes militaires israéliennes visant des cibles en Iran. Toutefois, il a adressé des messages fermes à Téhéran, indiquant que « la semaine prochaine sera décisive ».
S’exprimant devant les journalistes dans le jardin sud de la Maison Blanche, Trump a déclaré :
« Je pourrais y participer, ou peut-être pas… personne ne sait ce que je vais faire », maintenant ainsi son ambiguïté stratégique sur une implication directe des États-Unis dans le conflit croissant entre Israël et l’Iran.
Trump : « L’Iran est sans défense aérienne »
Le président a décrit la situation en Iran comme militairement fragile, affirmant que le pays est « sans système de défense aérienne efficace », ajoutant qu’Israël a « totalement pris le contrôle de l’espace aérien iranien et réalise des avancées notables ». Dans un ton révélateur du niveau de tension, Trump a poursuivi :
« Je ne sais pas combien de temps les Iraniens pourront tenir… Ils nous ont menacés pendant des années, et maintenant, ils font face à un vrai problème. »
Ultimatum expiré… et patience à bout
Trump a révélé qu’il avait donné à l’Iran deux mois pour parvenir à un nouvel accord, mais que « le délai est désormais dépassé », insistant sur le fait que les États-Unis « n’accepteront jamais un État qui menace de destruction ».
Il a ajouté : « J’en ai assez de cette situation. Ce qui se passe actuellement est totalement différent de tout ce que nous avons fait auparavant contre l’Iran. »
« L’Iran veut négocier… mais il est trop tard »
Malgré un ton ferme, Trump a indiqué que Téhéran avait exprimé son souhait de revenir à la table des négociations, allant jusqu’à proposer une visite à la Maison Blanche. Il a qualifié cette proposition de « courageuse », avant de souligner :
« Je leur ai dit qu’il était trop tard… Ce qui était possible la semaine dernière ne l’est plus aujourd’hui. »
Une semaine cruciale à venir
En conclusion, Trump a laissé entendre que « la semaine prochaine sera décisive » pour l’Iran, affirmant qu’une date limite était déjà connue de Téhéran, sans pour autant préciser quelles actions les États-Unis pourraient entreprendre, laissant planer un voile de mystère.
Trump à Poutine : « Commence par ton propre conflit »
Dans un autre volet des efforts internationaux visant à calmer les tensions au Moyen-Orient, Trump a révélé qu’il avait eu une conversation téléphonique la veille avec le président russe Vladimir Poutine, au cours de laquelle ils ont discuté des crises ukrainienne et iranienne.
Trump a affirmé que Poutine avait proposé que la Russie joue un rôle de médiateur dans le dossier iranien :
« Il m’a dit qu’il voulait se proposer comme médiateur avec l’Iran. »
Mais Trump a décliné la proposition dans l’immédiat, en lui répondant :
« Fais-moi une faveur, Vladimir. Commençons d’abord par une médiation entre la Russie et l’Ukraine. »
« Vladimir, commençons par régler le conflit ukrainien, ensuite tu pourras t’occuper de l’Iran. »
Une déclaration qui illustre la complexité des dossiers géopolitiques où s’entrelacent les intérêts américains et russes, alors que les affrontements entre Israël et l’Iran continuent de s’intensifier, menaçant de dégénérer en conflit régional majeur.
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