Des associations sensibilisent à Bouira sur les dangers de l’émigration clandestine

Des associations sensibilisent à Bouira sur les dangers de l'émigration clandestine

BOUIRA – Près d’une vingtaine associations nationales et locales ainsi que des représentants de la société civile, issus de sept wilayas du pays, ont pris part samedi à Bouira à une rencontre de sensibilisation sur les dangers d’El Harga (émigration clandestine), ont indiqué les organisateurs.

Initiée par l’association nationale de sensibilisation des jeunes sur les dangers de l’émigration clandestine « El Harga » (ANSJIC), les participants à cette rencontre ont mis en garde contre l’ampleur qu’a pris ce phénomène depuis quelques années.

« El Harga menace la vie de nos jeunes ainsi que l’économie de notre pays. C’est un phénomène qui s’est intensifié ces derniers mois, nous devons tous lutter contre ce risque », a souligné Samir Zoulikha, président de l’Association organisatrice de l’évènement qui a eu lieu à la salle des conférences de l’office du parc olympique de la wilaya (OPOW) de Bouira.

Dans ce cadre, l’intervenant a appelé toutes les associations présentes à cette rencontre à s’impliquer dans un projet national visant à sensibiliser sur le terrain sur les dangers de ce phénomène.

« Nous avons un projet national avec l’implication de toutes les associations nationales et la société civile. Cette action vise à se rapprocher davantage des jeunes algériens pour les sensibiliser sur les risques d’El Harga et de leurs présenter des solutions efficaces dans le but de préserver cette énergie humaine pour l’intérêt de notre pays », a insisté M. Zoulikha.

Selon les détails fournis par ce responsable, ces derniers mois l’émigration clandestine a repris avec forces sur les villes côtières, enregistrant plusieurs cas de disparition et de mort. « La responsabilité est collective dans cette question, nous devons tous êtres responsables », a-t-il dit.

« Le danger de mort que constitue ce phénomène réside dans l’utilisation des embarcations de fortunes pour tenter d’atteindre l’autre rive de la Méditerranée dans l’espoir de vivre mieux », a mis en garde le président de l’ANSJIC.

De son côté, la psychologue Nour El Houda Hassi a estimé qu’il est temps d’écouter les préoccupations des jeunes algériens afin de trouver des solutions efficaces aux problèmes de chômage, de logement et de loisir. « Nos jeunes ont besoin de travail et de logement pour vivre dans la dignité, donc nous devons encourager les différentes parties à œuvrer dans ce sens pour lutter contre ce phénomène », a-t-elle souligné.

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