ALGER – Le Moudjahid et membre de l’Armée de libération nationale (ALN), Mahmoud Aissa El Bey, est décédé à l’âge de 85 ans, a-t-on appris lundi auprès du ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit.
En cette douloureuse circonstance, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a présenté « ses sincères condoléances à la famille du regretté et à ses compagnons, priant Allah Tout-Puissant de lui accorder Sa sainte Miséricorde et de l’accueillir en Son vaste paradis ».
Né le 03 février 1938 à Blida, le défunt a grandi au sein d’une famille conservatrice imprégnée des préceptes de l’Islam et de la langue arabe. Après ses études primaires dans sa ville natale, il se rendit à la fin des années 1940 en Tunisie pour y poursuivre ses études secondaires, puis au Caire, et ensuite à Bagdad avec un groupe d’étudiants algériens.
Après une année d’études en Irak, il rentra en Algérie, en passant par la Tunisie, juste avec le déclenchement de la Révolution de libération, où il a suivi un entrainement dans la région de Béja. Après son retour au pays coïncidant avec la tenue du Congrès de la Soummam en août 1956, il fut chargé avec un groupe d’étudiants de traduire des documents en arabe.
Feu Aissa El Bey a été arrêté en 1958 à Mongorno, dans la région de Hannacha, suite à un affrontement entre Katibate « Ez-Zoubiria » et les forces ennemies. Mahmoud Aissa El Bey a été grièvement blessé et incarcéré à la prison Lambèse (Batna) jusqu’en 1962. En 1960, il a été chargé d’enseigner les prisonniers algériens jusqu’au cessez-le-feu en 1962.
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