ALGER – L’écrivain Elias Khoury, l’un des plus grands romanciers libanais de sa génération et fervent défenseur de la cause palestinienne, est décédé dimanche à Beyrouth à l’âge de 76 ans, rapportent des médias.
Son œuvre, qui aborde les thèmes de la mémoire, de la guerre et de l’exil, a été traduite dans de nombreuses langues dont l’Anglais, l’Allemand et le Français.
L’un de ses romans les plus connus, « La porte du soleil » (Actes sud, 2002), une épopée qui relate la tragédie de la Nakba, crimes de déplacement et d’exode forcés des Palestiniens de leurs terres, a été adapté au cinéma par le réalisateur égyptien Yousri Nasrallah.
Outre la question palestinienne qu’il aborde dans de nombreux autres romans, dont la trilogie « Les enfants du ghetto », l’une de ses dernières œuvres, il a également raconté la guerre civile libanaise dans plusieurs de ses œuvres comme « La petite montagne » ou « Yalo ».
Né à Beyrouth en 1948, il s’est engagé très tôt en faveur de la cause palestinienne, assurant notamment, plusieurs fonctions de responsabilité dans nombre de journaux libanais, dont celle de rédacteur en chef, de 1975 à 1979, de la revue, « Les affaires palestiniennes », qui lui avait permis de collaborer avec le poète palestinien Mahmoud Darwich.
Elias Khoury a enseigné dans plusieurs universités notamment Columbia aux Etats-Unis et a continué à écrire jusqu’à son dernier souffle, malgré son hospitalisation et ses souffrances.
Dans un article écrit depuis son lit d’hôpital en juillet, intitulé « une année de douleur », il disait: « Ghaza et la Palestine sont pilonnées de façon sauvage depuis près d’un an et résistent (..) c’est un modèle qui m’apprend chaque jour à aimer la vie ».
» Boualem Sansal, le pantin du révisionnisme anti-algérien «