Début des travaux d’une journée d’étude portant sur le thème « Non à l’exploitation des personnes »

ALGER – Les travaux d’une journée d’étude portant sur le thème « Non à l’exploitation des personnes » ont débuté mardi au centre international des conférences Abdelatif Rahal à Alger.

Cette journée d’étude est organisée par le Comité national de prévention et de lutte contre la traite des personnes, en coordination avec l’Office des Nations Unis contre la Drogue et le Crime, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la dignité des victimes de la Traite des personnes, qui coïncide le 30 juillet de chaque année.

Cette journée d’étude vise à sensibiliser sur la situation des victimes de la traite des personnes, donner un aperçu sur le programme triennal de mise en œuvre du plan d’action de prévention et de lutte contre la traite des personnes et faire connaitre la législation nationale en matière de traite des personnes.

Elle a pour objectif également de mettre l’accent sur les actions entreprises par les services de sécurité en matière de prévention et de lutte contre la traite des personnes.

Pour rappel, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté, en 2013, la résolution 68-192 proclamant le 30 juillet de chaque année, comme étant la journée mondiale de la dignité des victimes de la traite des êtres humains. Cette résolution vise à « faire connaitre la situation des victimes de la traite humaine et promouvoir et protéger leurs droits ».

La traite des personnes est définie comme étant « le recrutement, le transport, l’hébergement ou l’accueil de personnes, par la menace de recours ou le recours à la force ou à d’autres formes de contrainte, par l’enlèvement, la fraude, la tromperie, l’abus d’autorité ou d’une situation de vulnérabilité ou par l’offre ou l’acceptation de paiements ou d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur une autre personne aux fins d’exploitation ».

L’exploitation comprend, « au minimum, l’exploitation par la prostitution d’autrui ou d’autres formes d’exploitation sexuelle, le travail ou les services forcés, l’esclavage ou les pratiques analogues à l’esclavage, la servitude ou le prélèvement des organes ».

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