Culture : 52 bibliothèques publiques créées au cours des trois prochaines années

Culture : 52 bibliothèques publiques créées au cours des trois prochaines années

ALGER- La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a annoncé jeudi à Alger la création, au cours des trois prochaines années, de 52 bibliothèques publiques pour un montant de 1,5 milliard de DA, permettant de générer 1.050 nouveaux postes d’emploi.

Répondant à une question du membre du Conseil de la nation, Mohamed Rabah du parti du Front de libération nationale (FLN), sur les mesures prises pour achever le programme des bibliothèques publiques de lecture au niveau national, Mme Mouloudji a précisé que le ministère de la Culture « n’a ménagé aucun effort pour mettre en place un réseau de bibliothèques publiques qui couvre l’ensemble du territoire national ».

Elle a également fait état de l’acquisition, au titre de l’année en cours, de « 248.104 exemplaires au profit de plus de 40 wilayas », et de « la distribution de 272.776 livres à travers les dix wilayas nouvellement créées », en application du programme du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui veille à généraliser l’action culturelle et à promouvoir la lecture dans toutes les régions du pays.

Par ailleurs, la ministre a annoncé l’organisation, à Adrar, de « la 2e session de formation nationale au profit de 23 bibliothèques principales de lecture publique afin d’accélérer les opération de mise en réseau numérique et technologique fin janvier prochain », en sus des  » des assises nationales sur le livre et l’édition les 28 et 29 décembre en cours, avec la participation des différents secteurs ministériels concernés et des acteurs du domaine de l’édition, du livre et de la lecture ».

A une question du sénateur Taher Ghazil (Front El-Moustakbal) sur la restauration du Palais « Metlili Châamba » dans la wilaya de Ghardaïa, Mme Mouloudji a précisé que ce palais, classé depuis 1982 patrimoine national, « a bénéficié de nombreuses opérations de restauration afin de préserver son cachet urbanistique, lesquelles ont été menées sous la tutelle du secteur de la culture et avec l’association des élus locaux et de la société civile ».

Dans ce cadre, la première responsable du secteur a souligné que « la restauration dudit palais est une opération inscrite en 2014 au profit de la wilaya de Ghardaïa, avec un programme prévoyant une enveloppe de 100 milliards de centimes pour restaurer tous les Ksour de Ghardaïa, sachant que ceux-ci sont gérés par la Direction du logement de la même wilaya et non par la Direction de la culture et des Arts ».

« Les services techniques de la wilaya de Ghardaïa ont inspecté les maisons concernées par la restauration au sein des palais, à l’instar de +Ksar Metlili+ dont le nombre a atteint 461 », a-t-elle précisé, faisant état d’instructions fermes données aux services centraux en vue d’assurer l’accompagnement technique à cette opération.

Répondant à la question du membre du Conseil de la nation, Abderrahmane Guenchouba du Rassemblement national démocratique (RND), relative projets du pôle culturel de la wilaya de Djelfa qui ne sont pas entrés en service en dépit de leur réception en 2014, la ministre a expliqué que « cette situation est due à la décision du gel de la création de nouveaux établissements, prise en 2015 et dont nous œuvrons à atténuer les impacts de façon continue avec les différents services concernés tout en prenant en considérant les équilibres financiers de l’Etat ».

« La wilaya de Djelfa a bénéficié ces dernières années de plusieurs projets, notamment la maison de la culture, le théâtre régional, la bibliothèque principale de lecture publique et 23 bibliothèques dans différentes communes, en plus de l’annexe de l’école régionale des Beaux-Arts et l’annexe de l’institut régional de formation musicale » a-t-elle ajouté.

Mme Mouloudji a, par ailleurs, évoqué des projets réalisés et d’autres dont le cadre juridique est en cours de réalisation, à savoir « sept (7) bibliothèques de lecture publique dans les communes, un centre de cultures populaires locales et une annexe du Centre national de recherche préhistorique, d’anthropologie et d’histoire (CNRPAH) ».

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