ALGER – Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid a affirmé, mercredi à Alger, que le scanner « n’est utilisé que pour le suivi des malades après dépistage au moyen de test PCR ».
« Dès le début de l’apparition du virus, le ministère a préconisé le recours au scanner en raison du manque de laboratoires qui effectuent les tests cliniques, mais maintenant que le déficit a été pallié à la faveur de la mise en service de 30 laboratoires à l’échelle nationale, le scanner n’est utilisé, après analyses, que pour le suivi médical conformément aux orientations du corps médical », a expliqué le ministre lors d’une conférence de presse.
Le scanner « n’est plus utilisé dans le monde pour dépister les malades car ses résultats seuls ne sont pas fiables, ce qui a entrainé parfois l’hospitalisation de cas suspects provoquant ainsi la surcharge de certains services et, partant, une augmentation de cas positifs », a encore ajouté le ministre précisant que « le test PCR demeure le seul moyen de dépistage précis ».
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Evoquant un rapport élaboré par le Comité scientifique chargé du suivi de l’évolution de la pandémie Covid-19 sur le recours au scanner, M. Benbouzid a fait état, dans ce sens, d’une instruction, en préparation, sur le protocole d’utilisation de cet instrument pour le suivi des malades confirmés.
Le Comité scientifique chargé du suivi de l’évolution de la pandémie ne tient plus compte, dans son bilan quotidien, des résultats du scanner en raison de leur non fiabilité à 100% pour les cas suspects.
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