Conventions internationales sur la protection de la famille et leur impact sur les législations internes, thème d’un Congrès international à Alger

ALGER – « Les conventions internationales sur la protection de la famille et leur impact sur les législations internes » était le thème retenu pour un Congrès scientifique international organisé samedi à l’Université d’Alger I « Benyoucef Benkheda », avec la participation d’enseignants et de chercheurs algériens et étrangers.

Le Congrès de deux jours vise à faire connaître les principales conventions internationales sur la protection de la famille à la lumière des conventions internationales et des législations internes et leur impact ces dernières, y compris le code de la famille dans différents pays.

Présidant le lancement des premières assises de ce Congrès, le recteur de l’Université d’Alger 1, Fares Mokhtari a souligné que l’organisation de ce type de manifestations scientifiques « consacre l’ouverture de l’université algérienne » dans le cadre de « la relance des conventions de jumelage et d’échange scientifique conclues entre le ministère de l’Enseignement supérieur et les établissements universitaires algériens et leurs homologues étrangers ».

Il a, dans ce sens, mis en avant l’importance de « l’échange entre chercheurs académiciens algériens et les étudiants avec leurs homologues de pays étrangers en ce sens qu’il leur permet d’enrichir leurs expériences et connaissances, profitant ainsi à la société tout entière ».

Dans son intervention, le professeur en histoire et en culture des pays méditerranéens, représentant de l’Université de Catania à la rencontre, Abdelhafid Kheit a souligné que le Congrès vise à débattre « des défis auxquels la famille musulmane est confrontée en Occident, en engageant un dialogue autour de ces conventions et législations », estimant que les participants peuvent sortir avec « des recommandations fructueuses ».

Le président du Congrès et enseignant à l’université de droit de la même université a affirmé que « les législations internationales relatives à la famille comptent en Algérie parmi les meilleures législations dans le monde, en ce sens qu’elles garantissent « la protection de la famille, en tenant compte de la situation sociale, des droits de l’enfant, de la femme et des catégories vulnérables ».

L’ancien ministre palestinien de la Justice, directeur de l’Ecole internationale des droits de l’homme d’Italie, Ali Khachan a salué les législations algériennes qui veillent « à protéger la famille et consacre la gratuité de l’enseignement et des soins ».

L’Université d’Alger 1 organise ce Congrès scientifique international, en partenariat avec les établissements universitaires et laboratoires de recherche d’Italie, de Turquie et de France pour débattre de plusieurs axes, dont le concept de la famille, les dispositions jurisprudentielles y afférentes, ainsi que les principales chartes et conventions internationales liées à sa protection.

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