NEW YORK (Nation Unies) – L’ombre menaçante du génocide continue de planer, dans un monde profondément divisé en proie à la défiance et à la violence, a alerté le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, appelant au respect des décisions prises par la Cour internationale de Justice (CIJ), liées à l’application de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.
« Au nom des victimes et des personnes rescapées du génocide, tous les Etats doivent ratifier et appliquer pleinement la Convention afin d’amener les auteurs de tels actes à en répondre », et « nous devons respecter et mettre en œuvre les décisions prises par la Cour internationale de Justice en ce qui concerne l’application de la Convention », a indiqué M. Guterres, dans son message à l’approche de la Journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide, d’affirmation de leur dignité et de prévention de ce crime, célébrée le 9 décembre de chaque année.
« Hélas, dans un monde profondément divisé, en proie à la défiance et à la violence, l’ombre menaçante du génocide continue de planer « , a déploré le chef de l’ONU, en insistant sur le renforcement des outils de prévention,
notamment l’éducation et la lutte contre la mésinformation et la désinformation, « qui tendent à alimenter les discours de haine et les intentions et les actes génocidaires ».
A cet égard, il a appelé les Etats à « tout faire pour détecter les signes précurseurs et donner l’alerte ». La commémoration de cette journée coïncide avec celle du 76eme anniversaire de l’adoption de la Convention pour la prévention et la
répression du crime de génocide, qui « constitue une promesse faite aux victimes et aux personnes rescapées du génocide que de telles atrocités ne se reproduiront plus jamais », a poursuivi le SG de l’ONU.
Le 9 décembre de chaque année, le Bureau du conseiller spécial pour la prévention du génocide célèbre l’adoption de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, un engagement mondial fondamental pris lors de la création des Nations Unies, juste avant la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Par la résolution A/RES/69/323 de l’Assemblée générale du 29 septembre 2015, ce jour est également devenu la Journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide, d’affirmation de leur dignité et de prévention de ce crime.
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