Conseil supérieur de la jeunesse: la résolution du Parlement européen est une immixtion flagrante dans les affaires intérieures de l’Algérie

Conseil supérieur de la jeunesse: la résolution du Parlement européen est une immixtion flagrante dans les affaires intérieures de l'Algérie

ALGER – Le Conseil supérieur de la jeunesse a affirmé dans un communiqué, vendredi, que la résolution du Parlement européen (PE) sur la situation des droits de l’homme en Algérie, qui repose sur des « informations et lectures erronées » constituait une « immixtion flagrante dans les affaires intérieures de l’Algérie » qui a su « construire une expérience démocratique réfractaire aux agendas immondes ».

« Alors que l’Algérie est sur la voie de la consécration de la démocratie, de la transparence et de la liberté d’expression, à la faveur des mécanismes juridiques et des pratiques politiques qui ont fait de l’Algérie post-Hirak béni un pays jouissant de stabilité dans une ère nouvelle confortée par les acquis démocratiques introduits par la Constitution de 2020, dont la création du Conseil supérieur de la jeunesse, un des instruments les plus importants qui ont favorisé la participation des jeunes à la prise de décision et leur a permis d’exprimer librement leurs opinions, voilà que le Parlement européen, montre à nouveau, par sa dernière résolution, son sombre visage, en usant de la politique des deux poids deux mesures, renonçant ainsi au peu de crédibilité qui lui restait au profit de parties douteuses qui s’obstinent à ne pas voir la vérité et à répandre des contrevérités pour induire en erreur l’opinion publique mondiale et nuire à la réputation d’un pays déterminé à rester fidèle à ses valeurs et principes », lit-on dans le communiqué du Conseil supérieur de la jeunesse.

L’Algérie « a su durant cette période construire une expérience démocratique réfractaire aux agendas immondes dans lesquels plusieurs parties se targuant de démocratie tentent de l’entraîner. Elles n’ont aucune chance d’y parvenir, d’autres avant eux l’ont appris à leurs dépens », a soutenu la même source.

Ainsi, « le bureau du conseil rejette catégoriquement l’ingérence flagrante et manifeste du Parlement européen dans les affaires internes de l’Algérie, étayée par des informations et des lectures erronées et sans aucun fondement », ajoute le communiqué.

« L’acharnement du Parlement européen contre l’Algérie ne fera que renforcer son attachement au processus de changement, où elle a franchi des pas importants que seuls les ignorants peuvent nier car frappés de cécité par leurs intérêts étroits et les agendas des réseaux de corruption qui les empêchent d’observer le bond remarquable réalisé par l’Algérie en matière de renforcement des libertés et des droits de l’homme, de promotion de la liberté de la presse et de l’information pour assurer leur professionnalisme et leur pluralité. L’Algérie œuvre à la consécration de cette démarche en instaurant les règles de la liberté d’expression saine, en garantissant l’exercice sans restriction des libertés, y compris la liberté d’information et de la presse », poursuit le bureau.

Le bureau s’est interrogé en outre sur le « silence du Parlement européen face à de nombreuses causes justes à travers le  monde, dans lesquelles les principes du droit international et des droits de l’homme sont violés ouvertement, sans réagir, alors qu’il se précipite dans des tentatives vaines pour attaquer un pays dont le peuple est en parfaite cohésion avec ses dirigeants, et qui demeure fidèle au legs historique national et aux aspirations de ses jeunes, sa force créatrice », conclut le communiqué.

 

 

 

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