ORAN – Une vaste opération de solidarité en faveur des nécessiteux sous le slogan « Hiver chaud » a été lancée récemment par le conseil « Souboul El-Kheirat » relevant de la Direction des affaires religieuses et des wakfs de la wilaya d’Oran, a-t-on appris samedi de son directeur local Lakhdar Kadari.
En application des instructions du ministère de tutelle, le conseil « Souboul El-Kheirat » de la wilaya d’Oran a lancé, en coordination avec les imams des mosquées, une vaste campagne de solidarité en faveur des personnes vivant dans la précarité, en particulier des orphelins, a indiqué à l’APS M. Kadari.
Selon le même responsable, 450 familles de Haï Nedjma, dans la commune de Sidi Chahmi, ont bénéficié d’une opération de solidarité, lancée la semaine dernière par l’imam de la grande mosquée Omar Ibn El-Khattab, en coordination avec un groupe de bienfaiteurs. Les bénéficiaires de l’opération ont reçu un ensemble de matelas, des couvertures et des colis alimentaires. Plus de 250 autres familles du même quartier bénéficieront d’une opération similaire, ce dimanche, a-t-on indiqué.
Par ailleurs, M. Kadari a indiqué que la Mosquée Emir Abdelkader du quartier El-Barki a organisé une grande opération de solidarité en coordination avec « Souboul El-Kheirat » pour prendre en charge un grand nombre de personnes de divers quartiers de la ville d’Oran dans le cadre humanitaire, dont certains cas urgents nécessitent une prise en charge sanitaire ou sociale.
Près de 600 mosquées réparties au travers les communes d’Oran participent à la campagne de solidarité au profit des précaires, notamment en hiver, saison durant laquelle les familles nécessiteuses ont besoin de diverses aides en nature, notamment des vêtements, des couvertures, des matelas et des denrées alimentaires pour faire face au froid rigoureux.
La Direction du secteur coordonne avec les services de la wilaya d’Oran et avec la Direction de l’action sociale pour élaborer et mettre à jour les listes des bénéficiaires de diverses aides afin d’éviter qu’il y ait double prestations pour certains au dépens d’autrui, selon M. Kadari.
Les « Madjalis du Dikr » sont des espaces de savoir et de bienfaisance