NEW YORK (Nations unies) – L’observateur permanent de la Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a déclaré mardi devant le Conseil de sécurité que Ghaza connaissait actuellement une famine s’aggravant chaque jour en raison de l' »agression criminelle » continue menée par l’occupant sioniste depuis près de cinq mois contre l’enclave palestinienne.
« Nous devons nous arrêter un instant et réfléchir à ce que cela signifie vraiment », a déclaré M. Mansour lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la protection des civils dans les conflits armés.
« A ce que cela signifie de chercher de la nourriture dans les décombres, le sable et les ordures, et de manger de la nourriture pour animaux ou de la nourriture ravagée par les rats, » a-t-il déploré.
M. Mansour a accusé l’occupant sioniste d’être « l’architecte de cette catastrophe humaine et humanitaire », intentionnellement conçue pour punir collectivement les 2,3 millions de Palestiniens vivant à Ghaza.
Il a, par ailleurs, exprimé sa consternation face à l’inaction de la communauté internationale, déclarant que le fait que « cette famine catastrophique et ce génocide aient été autorisés à se produire et à se poursuivre aussi longtemps, nous fait honte à tous et non moins à ce Conseil de sécurité ».
Dans ce contexte, le diplomate palestinien a appelé le Conseil de sécurité à « assumer ses responsabilités face à la crise », et souligné trois actions urgentes nécessaires pour remédier à cette situation désastreuse: un cessez-le-feu immédiat pour mettre fin à l’agression, la distribution rapide et sans restriction de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza et la mise en œuvre de mesures de responsabilisation pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité perpétrés par l’occupation.
Riyad Mansour se félicite de l’adoption d’une résolution de l’AG de l’ONU sur un cessez-le-feu à Ghaza