Conseil de Sécurité: débat public sur le Moyen-Orient et la question palestinienne

Conseil de Sécurité: débat public sur le Moyen-Orient et la question palestinienne

NEW YORK (Nations unies) – Le Conseil de Sécurité de l’ONU tiendra son débat public trimestriel mercredi, sur « La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne ».

La Russie, qui assure la présidence tournante du Conseil de sécurité pour le mois de juillet, a choisi d’organiser cette réunion sous la forme d’un événement de signature au niveau ministériel.

Le chef de cabinet du secrétaire général, Earle Courtenay Rattray, devrait prononcer un discours au nom du secrétaire général Antonio Guterres, lors de cette réunion qui sera présidée par le ministre russe des affaires étrangères, Sergey Lavrov.

M. Rattray devrait faire le point sur la situation humanitaire désastreuse à Ghaza, où un risque élevé de famine persiste selon un récent rapport de classification intégrée de la phase de sécurité alimentaire (IPC). Il pourrait mettre l’accent sur les défis auxquels l’ONU est confrontée pour répondre aux besoins humanitaires des Palestiniens dans l’enclave palestinienne.

Aussi, certains membres du Conseil pourraient évoquer les récentes attaques ayant fait une centaine de martyrs et de blessés dont la moitié étaient des femmes et des enfants à Al Mawasi de Khan Younes, un quartier pourtant désigné comme « zone humanitaire », selon les chiffres fournis par des responsables palestiniens.

Le coordinateur humanitaire adjoint et directeur des affaires de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) à Ghaza, Scott Anderson, a révélé qu’il avait « assisté à certaines des scènes les plus horribles » qu’il ait vues au cours des neuf mois passés dans l’enclave, notamment « des bambins doublement amputés, des enfants paralysés et incapables de recevoir un traitement, et d’autres séparés de leurs parents ».

Dans le même sillage, le Bureau des droits de l’homme des Nations unies dans le territoire palestinien occupé a déclaré que l’utilisation par les forces sionistes « d’armes à large rayon d’action dans des zones densément peuplées, malgré les preuves accablantes que ces moyens et méthodes ont causé des dommages disproportionnés aux civils et à l’infrastructure civile, suggère une violation délibérée des principes de distinction, de proportionnalité et de précaution » du droit international humanitaire (DIH).

Certains membres pourraient faire référence aux récents ordres d’évacuation de Ghaza, émis par l’occupation pour pousser les Palestiniens au déplacement forcé, et réitérer leurs demandes de cessez-le-feu. Ils devraient également faire le point sur la situation en Cisjordanie occupée et évoquer les récentes décisions prises par l’occupation pour faire progresser la colonisation, notamment en déclarant 12,7 kilomètres carrés de terres à la faveur des plans expansionnistes

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