ALGER – La membre du Conseil de la nation et de la Coalition des femmes parlementaires arabes contre la violence faite aux femmes, Nouara Saadia Djaafar, a participé, jeudi par visioconférence, à une rencontre sur les moyens de développer la coopération entre les femmes parlementaires du Moyen Orient, du Golfe et de l’Europe pour traiter l’islamophobie et l’extrémisme, indique un communiqué de la chambre haute du Parlement.
Lors de la rencontre, Mme Djaafar a affirmé que « la montée de l’islamophobie et des mouvements d’extrême droite constitue une menace pour la stabilité mondiale, en ce qu’elle alimente la haine, le racisme et la discrimination contre les communautés musulmanes, avec ce que cela engendre comme altération de l’image de l’islam dans la conscience collective occidentale », précise le document.
Pour contrer cette montée de l’extrémisme violent en Europe, « le discours médiatique doit changer et le rôle des femmes parlementaires face à ce phénomène doit être renforcé », a estimé la sénatrice, préconisant, pour ce faire, « l’élaboration de lois encourageant le pluralisme culturel et religieux et incriminant le discours de haine et le durcissement des peines contre l’extrémisme de droite », en veillant, a-t-elle dit, à ce que « les Parlements ne servent pas de tribunes aux discours politiques racistes incitant à la haine de l’autre ».
A cette occasion, Mme Djaafar a souligné « la nécessité de mettre en place des politiques visant à protéger les femmes musulmanes contre la violence et la discrimination et d’élaborer des programmes d’enseignement inculquant le respect de la diversité culturelle et promouvant la culture de la coexistence pour bâtir un avenir commun ».
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