Conseil de la nation: les présidents des groupes parlementaires saluent les mesures de la loi de finances de 2024

Conseil de la nation: les présidents des groupes parlementaires saluent les mesures de la loi de finances de 2024

ALGER – Les présidents des groupes parlementaires au Conseil de la nation ont salué, mardi à Alger, les dispositions et mesures prévues par la loi de finances (LF-2024) visant à booster le développement économique et à préserver les acquis obtenus sur divers plans.

Les interventions ont eu lieu lors d’une plénière consacrée au débat autour de la loi de finances, présidée par M. Salah Goudjil, président du Conseil de la nation, en présence du ministre des Finances, Laaziz Faid, de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar et des membres du Gouvernement.

A ce titre, le président du groupe parlementaire des Indépendants, Lazrag Betahar, s’est félicité de la teneur de la loi qui vient, selon lui, renforcer les acquis sociaux de l’Etat, au vu des mutations géopolitiques aux niveaux international et régional et de leurs répercussions sur les économies du monde, indiquant à ce propos que l’économie nationale a montré « une grande flexibilité dans la résorption de ces effets ».

Il a, en outre, rappelé les indicateurs positifs macroéconomiques de la loi et la réalisation de taux de croissance positifs, ajoutant que la loi « prévoit des dispositions, des mesures et de nouvelles législations traduisant les grandes orientations de l’Algérie nouvelle, conformément aux instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune ».

Le sénateur a également précisé que cette loi prévoit plusieurs points positifs visant à renforcer les réformes économiques en vue de parvenir à un nouveau modèle économique productif, compétitif et durable loin de la dépendance aux hydrocarbures, se réjouissant des mesures prises pour soutenir l’investissement et les startups, promouvoir l’inclusion financière et lutter contre le marché parallèle.

De son côté, le président du groupe parlementaire du Rassemblement national démocratique (RND), Afif Senoussa, a salué la teneur de la loi, notamment en ce qui concerne la non imposition de nouvelles charges fiscales (impôts et taxes), la réduction des déséquilibres du marché et son approvisionnement en produits de large consommation ainsi que la protection du pouvoir d’achat du citoyen.

Saluant également le non recours par l’Algérie à l’endettement extérieur, M. Senoussa a appelé à mettre en œuvre les projets à dimension stratégique, en vue de booster le développement, promouvoir les exportations hors-hydrocarbures et accélérer la promulgation de la loi sur les partis.

De son côté, le président du groupe parlementaire du tiers présidentiel, Saad Arrous s’est félicité des indicateurs positifs contenus dans la loi de finances 2024, notamment en cette conjoncture économique mondiale caractérisée par une récession, des pressions et des défis financiers.

Pour M. Arrous, l’économie nationale a connu une relance dans tous les secteurs, la poursuite de la croissance, la création de richesses, ainsi que la relance du secteur agricole et des services, ajoutant que le système financier national a consolidé le caractère social de l’Etat.

Saluant les mesures d’arrêt de l’importation anarchique et l’orientation vers la consommation des produits nationaux, M. Arrous s’est félicité des mesures incitatives accordées aux jeunes, du financement et de la création des startups et des petites entreprises.

A son tour, le président du groupe parlementaire du parti du Front de libération nationale (FLN), Ahmed Saleh Latifi a salué le contenu du texte de loi de finances 2024 et qui vise à réaliser « un véritable développement », à remédier aux dysfonctionnements financiers et à poursuivre les grands projets, notant toutefois que les indicateurs contenus dans ce texte de loi sont toujours liés au marché du pétrole et du gaz, ce qui requiert, a-t-il dit, davantage de diversification des sources de financement de l’économie nationale.

Relevant que la loi veille à réaliser le développement socio-économique et s’intéresse aux catégories vulnérables, en prenant compte des équilibres macroéconomiques, M. Latifi a appelé à accorder davantage de soutien aux entreprises publiques et privées, à lever les entraves administratives et bureaucratiques devant l’investisseur et à s’orienter vers les marchés africains et internationaux en vue de créer des postes d’emploi et de la richesse.

 

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