Conférence de sensibilisation à l’importance de la protection des droits de l’homme dans le contexte des changements climatiques

Dans une allocution lors de cette conférence de sensibilisation qui a vu la participation de différents organismes et ministères, le président du CNDH, Abdelmadjid Zaalani, a indiqué que cette rencontre visait à promouvoir la coopération, la coordination et la concertation avec les différents partenaires et acteurs nationaux, institutionnels et non institutionnels, dans le but de réaliser l’objectif escompté et de garantir le droit à un environnement serein et durable.

L’intervenant a, également, souligné que cet objectif ne saurait être réalisé sans « le travail collectif solidaire de lutte contre les effets négatifs des changements climatiques ».

Le CNDH, ajoute M. Zaalani, s’emploie à travers cette conférence pour le renforcement de son rôle pivot dans les questions des droits de l’homme environnementaux en matière de sensibilisation aux risques liés aux changements climatiques et d’orientation en ce qui concerne les mesures de prévention conformément aux normes internationales.

La Journée mondiale de l’environnement mettra en exergue, cette année, les solutions durables à la pollution plastique dans le cadre de la campagne « Combattre la pollution plastique », a rappelé le président du CNDH qui a fait observer, en outre, que le conseil œuvrerait à mettre en évidence les efforts nationaux tendant à lutter contre les défis des changements climatiques, ainsi que les voies de les renforcer en vue de résoudre les questions urgentes en la matière.

Dr Adnan Zerrouki, maître de conférences à l’université de Boumerdes et spécialiste en sciences politiques et relations internationales a, à son tour, affirmé que la responsabilité de protéger l’environnement des changements climatiques est considérée comme étant « une responsabilité conjointe », désormais impérative pour faire face aux changements climatiques.

Après avoir estimé que ces changements climatiques portaient atteintes aux modes de consommation et étaient reliés à la rationalisation des ressources et à la durabilité environnementale, Dr Zerrouki, également membre du CNDH, a souligné le rôle pionnier et essentiel de ce dernier, de concert avec la société civile, les secteurs privé et public, en plus des instances gouvernementales et non-gouvernementales, dans la lutte contre les changements climatiques.

De son côté, la directrice régionale chargée de l’agriculture biologique et des labels qualité au ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Naima Bouras a rappelé les principales initiatives adoptées par le secteur de l’Agriculture en vue de créer un développement durable et s’adapter aux changements environnementaux.

Parmi ces initiatives, dit-elle, figurent « la création de la Banque de semences et la Banque de gènes, ainsi que la mise en place du système de valorisation des produits agricoles dans le but de protéger la santé de l’homme et de l’environnement ».

Elle a également ajouté la relance et  l’extension du « Barrage vert », s’inscrivant dans le cadre de ces initiatives pour lutter contre le réchauffement climatique, outre la transformation numérique qui tend à convertir le ministère de l’Agriculture à un département ministériel « vert » dans toutes ses actions.