ANNABA- Quelque 4.000 travailleurs du complexe Sider El Hadjar de Annaba ont repris, lundi, leurs activités dans des conditions sanitaires strictes pour prévenir la propagation du nouveau coronavirus, a rapporté la cellule de communication de ce complexe.
A ce propos, la même source a précisé qu’ « après le congé exceptionnel de trois mois, dans le cadre des mesures prises par l’Etat pour prévenir la propagation du coronavirus, les travailleurs du complexe Sider ont regagné, lundi, leur poste de travail à l’exception des femmes enceintes et celles ayant des enfants en bas âge, et ce, en application des dispositions relatives à la deuxième phase de la levée progressive du confinement et la reprise des activités économiques et de services ».
En plus de la désinfection des moyens de transport des travailleurs, soit un total de 50 bus, desservant les lignes El Hadjar Annaba, Guelma et El Tarf, l’équipe médicale de l’entreprise est mobilisée pour assurer un suivi médical régulier de tous les travailleurs ayant repris leurs activités, conformément au règlement interne du complexe Sider, a ajouté la même source.
Par ailleurs, dans l’attente de l’exploitation du haut fourneau n 2 qui représente le premier maillon de la chaîne de production de fer et d’acier du complexe, les travaux de production ont repris dans les ateliers des unités de laminage à froid, des tuyaux sans soudure et les autres ateliers de production disposant d’un stock suffisant de métaux ferreux semi-finis, a-t-on indiqué.
Selon la même source, le travail a repris dans des conditions « ordinaires », dans le respect de l’application stricte des mesures préventives, telles que le port de masques de protection, le respect de la distanciation sociale par tous les employés, et l’utilisation de gel de désinfection disponible au sein du complexe.
Sider El Hadjar emploie plus de 6.000 travailleurs et possède une capacité de production actuelle de 2.500 tonnes par jour de métaux ferreux, a rappelé la même source.
Complexe Sider El Hadjar d’Annaba : reprise de la production dans la zone endommagée