Ghassan Salamé, l’envoyé spécial de l’ONU en Libye, a jeté l’éponge. Essoré depuis 2017 par d’éprouvants efforts qui se heurtaient à une implacable réalité faite de guerre et de sang, le médiateur onusien a préféré claquer la porte. Sa démission sonne comme un aveu d’impuissance.
Les motifs qu’il a invoqués pour la justifier ne sont que des excuses édulcorées de quelqu’un qui s’est pourtant engagé, une semaine auparavant, à concilier les Libyens à Genève. Cela d’autant que son départ intervient à un moment où (…)
Petković et Farès Chaïbi : l’affaire est réglée