Colloque sur le rôle de la Radio algérienne au service de la mémoire nationale

Colloque sur le rôle de la Radio algérienne au service de la mémoire nationale

ALGER – Un colloque intitulé, « La Radio Algérienne au service de la mémoire nationale », a été animé, mercredi à Alger, par des universitaires-historiens et des chercheurs en histoire, qui ont mis en exergue le rôle primordial joué par la radio dans la promotion et l’internationalisation de la Révolution algérienne, ainsi que dans celui de la préservation des différents témoignages et reportages pour l’histoire et la mémoire nationale.

Accueilli à l’Auditorium Aissa-Messaoudi de la Radio algérienne, ce colloque, organisé par la Chaîne nationale culturelle et diffusé en direct et simultanément sur toutes les radios régionales du pays, s’est déroulé en présence du directeur général de la Radio algérienne, Mohamed Baghali et des différents responsables de chaînes de radios nationales, à l’occasion de, la Journée nationale de la mémoire, décrétée en 2020 par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, et la Commémoration des Massacres du 8 mai 1945, dont c’est le 79ème anniversaire cette année.

« Ce colloque intervient en couronnement d’une série de programmes préparés par toutes les chaines de radios algériennes, nationales, thématiques ou régionales, pour préparer la célébration de cette double commémoration », peut-on lire sur le document annonçant l’événement.

Les intervenants à ce colloque, le président du Comité algérien pour l’Histoire et la Mémoire, le docteur, Lahcen Zeghidi, le journaliste et producteur d’émissions historiques à la Radio culturelle, Abdelkader

Djemaa, le professeur de droit à l’Université d’Alger, le docteur Abdelkrim Souira et la professeure et maître de Conférences en histoire moderne et contemporaine Wahiba Guettouche, ont unanimement rappelé la « noble mission de la radio algérienne », durant la guerre de libération notamment, à « informer les algériens et à faire entendre la voix de l’Algérie en guerre pour son Indépendance contre l’occupant français ».

Le président du Comité algérien pour l’Histoire et la Mémoire, le docteur Lahcen Zeghidi, a souligné « la pertinence » du message du président de la République M. Abdelmadjid Tebboune, en cette journée célébrant la mémoire nationale, car rappelant ses engagements et ceux de l’Etat algérien à « préserver la mémoire nationale, et traiter le dossier s’y référant, avec l’autre partie ».

M. Lahcen Zeghidi a également fait le point sur l’état d’avancement des travaux de la « Grande commission mixte » qui est, a-t-il déclaré, « en bonne voie » pour, entre autre, récupérer « dans la sérénité et en toute objectivité, ce qui a été pillé durant l’occupation française », ainsi « qu’un archive de quelque deux millions de documents », pour être repris par le journaliste et producteur Abdelkader Djamaa, qui a réitéré le « rôle important joué par la Radio algérienne durant la glorieuse Révolution de Novembre 1954 notamment », rappelant qu’elle était « un des vecteurs probant de l’histoire ».

Le docteur Abdelkrim Souira, a de son côté rappelé « les exactions et les pratiques inhumaines et abjectes, soutenues par l’arsenal de lois et règlements discriminatoires et d’exclusion décrétés par l’administration coloniale depuis 1830 à l’encontre des autochtones algériens », alors que la professeure universitaire Wahiba Guettouche, a, quant à elle, souligné l' »importance de la Radio », car représentant pour l’universitaire qu’elle est, « un réservoir de connaissances et d’informations » qui renseigne sur « différents faits, stations ou événements historiques, à travers des témoignages, des rencontres ou des reportages radiophoniques ».

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