Claude Mangin appelle à la surveillance des droits humains par la MINURSO dans les territoires sahraouis occupés

Claude Mangin appelle à la surveillance des droits humains par la MINURSO dans les territoires sahraouis occupés

NEW YORK (Nations unies)- La militante française des droits de l’Homme, Claude Mangin-Asfari, de l’Association des amis de la République arabe sahraouie démocratique (AARASD), a plaidé devant la 4è Commission de l’Assemblée Générale de l’ONU, à New York, en faveur de l’élargissement du mandat de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO), à la surveillance des droits humains pour l’ensemble des Sahraouis habitant la partie occupée par le Maroc.

Mme Mangin-Asfari a également insisté, devant cette Commission chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation, sur l’obligation pour le Maroc d’appliquer le droit international humanitaire et de visites techniques du Haut-Conseil des droits de l’homme ainsi que des visites dans les prisons, et de garantir l’application des décisions du Comité contre la torture tant que tous les prisonniers politiques sahraouis en détention arbitraire au Maroc ne seront pas libérés.

La représentante de l’AARASD a évoqué le cas de son mari Naâma Asfari, prisonnier politique sahraoui en détention au Maroc depuis 12 ans, à l’issue de procès « inéquitables au cours desquels la justice a été instrumentalisée ».


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La libération de Naâma aurait dû être immédiate puisque les procès n’ont apporté aucune preuve autre que celles obtenues sous la torture, a souligné son épouse, clamant l’linnocence de son mari.

Depuis la condamnation du Maroc en 2016 par le Comité contre la torture de l’ONU au sujet des mauvais traitements infligés à son mari, « les représailles n’ont pas cessé », a soutenu l’intervenante.

La surveillance et le harcèlement 24 heures sur 24 des militants sont les moyens utilisés par les forces de sécurité marocaines pour dissuader toute une population de résister.

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