CIJ : poursuite de l’examen de la plainte de Pretoria contre l’entité sioniste

LA HAYE – La Cour internationale de justice (CIJ) a entamé vendredi sa deuxième séance d’audiences consacrée à l’examen de la plainte intentée par l’Afrique du Sud contre l’entité sioniste pour crimes et violation de la Convention sur le génocide de 1948, à Ghaza, selon des médias sur place.

Lors de la première séance tenue jeudi  le ministre sud-africain de la Justice, Ronald Lamola, a affirmé lors de son intervention que « l’entité sioniste a violé la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide de 1948, à travers son agression contre le peuple palestinien à Ghaza ».

Il a rappelé que l’Afrique du Sud accomplissait cette démarche au nom de l’Etat de Palestine pour mettre un terme au génocide commis par l’entité sioniste à Ghaza, notant que ce qui se passait dans l’enclave palestinienne était contraire aux conventions internationales, et que des mesures devaient être prises pour arrêter la destruction de la Palestine.

Pour rappel, la plainte de 84 pages de Pretoria est assortie d’une demande de mesures d’urgence susceptibles d’ordonner la fin de l’agression sioniste contre le territoire palestinien, où plus de 23.000 Palestiniens sont tombés en martyrs et 59.000 autres ont été blessés.

Pretoria demande également  à la CIJ d’ordonner à l’occupation sioniste de « cesser de tuer et de causer de graves atteintes mentales et physiques au peuple palestinien à Ghaza, de cesser de lui imposer délibérément des conditions de vie destinées à entraîner sa destruction physique en tant que groupe, et de permettre l’accès à l’aide humanitaire ».

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