Chlef: arrestation de 18 candidats à l’émigration clandestine à Ténès

Chlef: arrestation de 18 candidats à l'émigration clandestine à Ténès

CHLEF – Au moins 18 candidats à l’émigration clandestine, dont quatre passeurs, ont été arrêtés par les éléments de la sûreté de daïra de Ténès, au Nord de Chlef, a-t-on appris, lundi, auprès de ce corps sécuritaire.

Selon le chargé de communication auprès de la sûreté de wilaya, le commissaire de police Cherif Ankoud, « 18 personnes qui s’apprêtaient à quitter illégalement le territoire national à partir des côtes de Ténès, ont été arrêtées par les éléments de la sûreté de daïra de Ténès, en coordination avec le groupement territorial des garde-côtes et des autorités judiciaires ».

Ces candidats à l’émigration clandestine ont été interpelés au large de Ténès, avant leur arrestation et transfert vers le siège de la sûreté de daïra pour le parachèvement des procédures légales et des investigations nécessaires ayant abouti à l’identification de quatre parmi eux, comme étant des organisateurs de traversées clandestines activant au sein d’un réseau de collecte de fonds et d’achat de matériel d’émigration clandestine.

L’un des organisateurs est, par ailleurs, recherché par la justice, pour une affaire de « viol et d’homicide volontaire « , est- il précisé de même source.

La même opération s’est soldée par la saisie d’un canot pneumatique équipé d’un moteur, d’un montant en monnaie nationale, et d’un autre en devises estimé à 355 euros.

Les suspects ont été déférés devant le tribunal de Ténés. Les passeurs ont été inculpés sous les chefs d’accusation de « planification et organisation d’une sortie illégale du territoire national par voie maritime en vue de l’obtention, d’une manière directe ou indirecte, d’un avantage financier, en exposant la vie d’autrui au danger », alors que les candidats à l’émigration clandestine ont été poursuivis pour » tentative de sortie illégale du territoire « .

Un mandat de dépôt a été délivré par le tribunal de Ténés à l’encontre des quatre passeurs, tandis que les candidats à l’émigration clandestine ont bénéficié d’un contrôle judiciaire, a conclu M. Ankoud.

A lire également

Lire également