Cheb Hasni : le roi du rai et la chanson romantique

Cheb Hasni : le roi du rai et la chanson romantique - Algérie

Cheb Hasni, ou hasni Chakroune , est un artiste algérien de renommée mondiale,

né le 1er février 1968 dans le quartier de Sidiqia (Kampita) à Oran.

Il a commencé à chanter en 1986 avec l’album “El Baraka”, s’imposant rapidement sur la scène artistique arabe et mondiale dans le genre du raï.

Il a connu un succès fulgurant et des ventes extraordinaires, rivalisant avec les grandes stars de la musique à travers le monde,

et a été surnommé le roi de la chanson romantique.

Cheb Hasni a rejoint une des troupes folkloriques, la troupe Qada Naoui, lorsqu’il était jeune,

et a participé à des mariages et à des soirées organisées à Oran, ce qui lui a valu une grande notoriété.

Il s’est surtout distingué par son interprétation de chansons du patrimoine algérien,

comme la chanson “Ya dha l-marsam ‘eid li ma kan.. fik ana wa r-rym talaqina”,

qui est connue et mémorisée par la plupart des Algériens.

Cette chanson a été interprétée auparavant par des artistes tels que Cheb Khaled,

Cheb Mami et d’autres stars de la chanson algérienne,

et c’est ainsi qu’il a commencé à produire des cassettes.
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Cheb Hasni a été surnommé « la légende » en raison de sa position permanente

au sommet du raï, reconnue par les grands noms.

En effet, durant ses années d’activité, il a rivalisé avec les plus grandes stars du monde arabe et même en Europe,

grâce à des ventes fantastiques et à des albums qui ont constitué une véritable révolution dans la musique raï.

Cette musique a atteint la reconnaissance mondiale à son âge d’or, où Cheb Hasni était sans conteste la star.

Parmi ses concerts les plus réussis, le dernier a eu lieu le 5 juillet 1993 au stade olympique 5 Juillet à Alger,

dans le cadre des célébrations du 32e anniversaire de l’indépendance.

Cheb Hasni est décédé le 29 septembre 1994, et les circonstances de son assassinat demeurent floues à ce jour

en raison des divergences des récits qui ont circulé à ce sujet.

Sa mort a causé une immense tristesse parmi un large éventail de jeunes Algériens et du peuple maghrébin.

Ses funérailles ont été classées comme la deuxième plus grande cérémonie funèbre d’un artiste dans le monde.

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