Canoë-kayak JO: l’organisation des qualifications africaines en Algérie remise en cause

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Canoë-kayak JO: l'organisation des qualifications africaines en Algérie remise en cause

ALGER- L’organisation du tournoi pré-olympique africain de la spécialité slalom monoplace de canoë-kayak (en eau vive) a été attribuée à l’Algérie mais son déroulement reste toujours en suspens en raison de la fermeture de l’espace aérien, a appris l’APS mardi du président de la Fédération algérienne des sociétés d’aviron et de canoë-kayak (FASACK), Abdelmadjid Bouaoud.

« La Confédération africaine de canoë (ACC) nous a attribué l’organisation du tournoi pré-olympique africain de la spécialité slalom de canoë-kayak, se référant au cahier des charges qu’on avait présenté », a indiqué Bouaoud.

Sauf qu’avec la fermeture des frontières et la situation sanitaire liée au coronavirus (Covid-19), la fédération se retrouve dans l’embarras pour accueillir cette compétition prévue en 2021.

« En temps normal, on aurait pu abriter le tournoi avec l’expérience déjà acquise lors des multiples compétitions qu’on a organisées. Mais avec les conditions difficiles actuelles causées par le Covid-19 depuis le mois de mars dernier, il est impossible d’accueillir l’événement. On l’a communiqué à l’ACC », a informé le président de la FASACK.

Le tournoi africain de slalom monoplace, qualificatif aux Jeux Olympiques (JO) de Tokyo devait initialement se dérouler à Huningue (France) en mars dernier, sur décision de la Fédération internationale de canoë (ICF), mais la pandémie de coronavirus a finalement tout chamboulé.

Comme le Covid-19 a retardé les JO d’une année et par là même le tournoi qualificatif, les fédérations nationales africaines se sont concertées pour exprimer leur refus de voir les qualifications se dérouler en dehors du continent.

« Etant donné que la date de l’événement n’est pas encore arrêtée, nous sommes censés recevoir une correspondance de l’ICF nous proposant éventuellement d’organiser le tournoi en avril prochain. Le lieu va être l’Algérie, ou bien la compétition sera tout simplement annulée et l’instance internationale trouvera une façon de désigner les qualifiés. C’est en discussions », a révélé Abdelmadjid Bouaoud.

Le Covid-19 a complétement chamboulé les plans de la FASACK, car l’organisation d’un événement aussi crucial demande des « efforts techniques importants ». 

« La période est très courte pour réunir toutes les conditions. Il y a beaucoup d’incertitudes, comme l’ouverture des frontières, la délivrance des visas d’entrée en Algérie et j’en passe. Autant de paramètres qui nous freinent. On garde un mince espoir pour que cette compétition ait lieu en avril », a conclu le président de la FASACK, en espérant que la situation sanitaire mondiale s’améliore d’ici là.

Abriter un tel tournoi devrait booster la discipline de slalom en eau vive, très spectaculaire et attractive. Elle permettrait aussi de donner une bonne image de l’Algérie, tant sur le plan organisationnel que sportif et touristique.

En dehors du fait d’organiser le tournoi, la FASACK avait pour objectif aussi de qualifier « un ou deux » athlètes aux JO, outre les trois tickets déjà arrachés (deux en aviron et un autre au canoë).

Elle comptait sur ses binationaux évoluant en France, dont Mohamed Saïd Bekkadour (CKC Vallée de l’Ain) et Anaïs Mouhoub (ASCPA Strasbourg), deux athlètes dont on dit beaucoup de bien.

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