CAN U17 (demi-finale) Sénégal-Burkina Faso : un « face à face » palpitant

CAN U17 (demi-finale) Sénégal-Burkina Faso : un "face à face" palpitant

ANNABA – Les jeunes pousses de l’équipe nationale sénégalaise de football affronteront leurs homologues burkinabé dans un palpitant « face à face » qui promet beaucoup, pour atteindre la grande finale dimanche au stade du 19 mai 1956 à Annaba (17h00) pour le compte des demi-finales de la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 17 ans, organisée par l’Algérie (29 avril-19 mai).

Comme un rouleau compresseur, les Sénégalais ont tout écrasé sur leur chemin lors de la phase de groupes, puis une « manita » à l’Afrique du Sud (5-0) en quarts de finale, sont conscients de leur parcours héroïque et de leur performance depuis le début de la 14e édition : ils entameront les demi-finales dans la peau d’un potentiel candidat pour soulever le trophée de la catégorie pour la première fois de leur histoire.

Les capés de l’entraîneur Serigne Saliou Dia tenteront de hisser leur pays en finale et pourquoi pas être sacrés champions d’Afrique de la catégorie, comme c’était le cas pour leurs ainés champions d’Afrique à la CAN-2021 (seniors), de la CAN Beach Soccer-2022, du CHAN-2022 et de la CAN U20-2023.

Ayant atteint le carré d’or avec 12 buts marqués et surtout avec 0 but encaissé, les Lionceaux sénégalais ne comptent pas s’arrêter à ce stade de la compétition africaine après avoir décroché leur billet pour la Coupe du monde, ce qui est déjà important pour cette sélection qui n’a jamais pris part à un mondial de cette catégorie d’âge.

Pour atteindre cet objectif, les Sénégalais peuvent désormais compter sur leur nouvelle star, le brillant attaquant Amara Diouf, pensionnaire de l’académie Génération Foot, avec ses cinq buts marqués jusque-là, une véritable performance de ce jeune « lion » qui ne cesse d’impressionner les adeptes de football alors qu’il n’a que 14 ans.

 

=Le Burkina Faso, un sérieux client==

 

Mais Il faudra d’abord se méfier avant de se défaire de cette impressionnante sélection burkinabé qui avait atteint le dernier carré en battant le Nigeria (2-1), une grande performance des « Etalons » qui compostent ainsi leur billet pour le Mondial 2023 de la catégorie.

Le sélectionneur du Burkina Faso Ibrahima Traoré est allé loin en dévoilant l’ambition des siens d’aller chercher le trophée, et rééditer le coup de 2011 au Rwanda.

« Une fois aux demi-finales, nous allons chercher à remporter le titre pour la deuxième fois de l’histoire du tournoi. Nous allons aborder ce match comme une finale, on bataillera pour rendre heureux le peuple burkinabé », a-t-il dit.

D’ailleurs, la touche tactique du sélectionneur burkinabé est plus qu’évidente, en témoigne leur parcours dans le cadre d’un groupe C composé de trois sélections seulement après la disqualification du Soudan du Sud qui ont présenté plus de trois joueurs dont l’âge dépasse les 17 ans. Le Burkina Faso, détenteur du titre en 2011 au Rwanda, a prouvé face aux Nigérians que c’est une équipe redoutable, capable d’aller loin dans le tournoi. La défaite concédée d’entrée face au Mali (1-0) lors de la première journée de la phase de groupes n’était finalement qu’un accident de parcours.

Les burkinabés devront compter sur l’attaquant-maison Souleymane Alio, qui s’est distingué de fort belle manière en signant un doublé (76e, 79e) lors de la 3e journée du groupe C face au Cameroun et qui avait propulsé les cadets des « Etalons » aux quarts de finale, mais également du milieu de terrain Aboubakar Camara, auteur d’un doublé face au Nigéria, pour le compte des quarts de finale.

Le staff technique burkinabé attend avec impatience le retour dans le groupe des deux défenseurs Yaméogo Landry et Traoré Lassina après avoir été contraints au repos.

La finale de la 14e Coupe d’Afrique des nations CAN-2023 des moins de 17 ans (U17) aura lieu vendredi 19 mai à 22h00 au stade Nelson-Mandela de Baraki.

Les quatre premiers du tournoi représenteront l’Afrique au Mondial U17 initialement prévu au Pérou du 10 novembre au 2 décembre prochains, avant que la Fédération internationale (Fifa) ne décide de retirer l’organisation à ce pays en raison du retard pris dans la réalisation des infrastructures sportives, dont les stades de football. La FIFA n’a pas encore désigné le pays hôte qui remplacera le Pérou.

 

 

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