CAMPAGNE ELECTORALE : L’ANIE rejette l’usage de la violence

CAMPAGNE ELECTORALE : L’ANIE rejette l’usage  de la violence - Algérie

L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a exprimé, jeudi, « son rejet catégorique » de l’usage de la violence pour exprimer les vues et les positions lors de la campagne électorale pour la Présidentielle du 12 décembre prochain, déplorant l’incident survenu dans la wilaya de Bouira lors d’un meeting animé par le candidat Ali Benflis.

Dans une déclaration à la presse, le chargé de l’information de l’ANIE, Ali Draâ a souligné « nous déplorons fortement ce qui s’est produit, mercredi, dans la wilaya de Bouira », précisant que l’autorité « a appelé, depuis le début de la campagne électorale, toute partie, qu’elle soit pour ou contre l’élection Présidentielle, à faire preuve de calme lors de toute activité politique ». « Toute revendication ou protestation doit être exprimée de manière pacifique sans recourir à l’usage de la violence qui engendre la violence, chose qui est totalement inadmissible », soulignant que « les problèmes ne se règlent pas par la violence mais plutôt par le dialogue, la tolérance et le consentement quels que soit la divergence des programmes, des vues et des positions », a ajouté M. Draâ. Par ailleurs, le responsable a qualifié de normal « l’échange de propos entre les cinq candidats à la Présidentielle, chacun d’entre eux ayant sa propre méthode pour défendre son programme », précisant que l’autorité « n’a reçu jusqu’à présent aucune plainte d’aucun candidat et appelle tout un chacun à faire preuve de retenue et de calme et à éviter les déclarations pouvant nous pousser vers des méandres aux issues incertaines ». Par Ailleurs  Le président de l’Autorité nationale indépendance des élections (ANIE), Mohamed Charfi a annoncé, jeudi, un projet de création d’un observatoire pour développer la performance électorale et conforter la démocratie. Charfi explique que «Les missions de l’autorité, qui ne se limitent pas seulement à l’organisation des élections, consistent également à mûrir une réflexion pour la mise en place de mécanismes et structures qui permettent au peuple algérien d’avancer dans l’action démocratique et électorale» A cet effet, il a annoncé que l’instance qu’il préside «a décidé de créer un observatoire pour développer la performance électorale et renforcer la démocratie, qui sera supervisé par des membres de l’autorité», indiquant avoir confié, officiellement, la gestion de ce projet à Amara.

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