CAMPAGNE ELECTORALE  : Benflis promet le maintien du logement aidé - Algérie

CAMPAGNE ELECTORALE : Benflis promet le maintien du logement aidé

Le candidat à l’élection présidentielle du 12 décembre Ali Benflis a promis, mardi depuis Annaba, de maintenir les différentes formules du logement aidé et soutenu par l’Etat en plus de la proposition d’une nouvelle formule.

Animant un meeting au Théâtre régional d’Annaba Azzedine-Medjoubi au 17e jour de la campagne électorale, le candidat du parti Talai El Hourriyet, a promis s’il venait à être élu président de la République, de maintenir les différentes formules du logement aidé et soutenu par l’Etat, avec l’assainissement du fichier national de toutes les manipulations, notamment du logement social en veillant au moyen du contrôle, à priori et a posteriori, à son affectation à ceux qui y ouvrent droit. Il a proposé également une nouvelle formule de logement gérée par les communes à travers l’affectation et l’aménagement de terrains au profit de tout citoyen souhaitant construire. Fustigeant le rattachement de la sécurité sociale au ministère du Travail, il a plaidé pour son annexion à la Santé afin que les dépenses soient soumises à un contrôle. En matière d’industrie pharmaceutique, le candidat Benflis a plaidé pour « un investissement de l’Etat dans ce secteur en partenariat avec les privés et les étrangers pour la production de médicaments localement en vue de réduire la facture d’importation des produits pharmaceutiques et de parvenir à couvrir 80% du marché national en l’espace de cinq (5) ans ». Et afin de faire revenir les médecins algériens de l’étranger, M. Benflis s’est engagé à « réunir toutes les conditions nécessaires au retour de ces compétences » et à « dialoguer avec les médecins résidents au sujet du service civil pour tenter de répondre à leurs préoccupations et les inciter à exercer dans les différentes wilayas du pays ». Déplorant « le désespoir » qui pousse les jeunes à l’émigration clandestine, le prétendant à la magistrature suprême a qualifié le durcissement des peines à l’encontre de ces jeunes de « loi colonialiste ».

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