Brigades de protection des mineurs de la GN: cellules proactives pour lutter contre la toxicomanie

Brigades de protection des mineurs de la GN: cellules proactives pour lutter contre la toxicomanie

ALGER – Les brigades de protection des mineurs relevant du Commandement de la Gendarmerie nationale sont des cellules proactives pour la protection des mineurs contre la délinquance et la toxicomanie, adoptant des méthodes de travail adaptées à la nature de la délinquance juvénile en Algérie.

En effet, la sensibilisation des mineurs aux dangers de la délinquance et ses répercussions, notamment le trafic et la consommation de stupéfiants, constitue une des principales missions des brigades de protection des mineurs de la Gendarmerie Nationale, a indiqué le chef de la Brigade de protection des mineurs à Alger, l’adjudant Khaled Bensadek.

Dans une déclaration à l’APS, le chef de Brigade a affirmé que le Commandement de la GN avait renforcé ses effectifs à travers la formation de 27 brigades pour mineurs dans l’ensemble du territoire national, et ce, a-t-il dit, pour juguler le phénomène de la délinquance juvénile et protéger les mineurs victimes de violence, sous toutes ses formes, conformément à la loi 15-12 relative à la protection de l’enfant.

Parmi les missions assignées à ces brigades, M. Bensadek a cité la surveillance des lieux fréquentés par les mineurs, le constat des infractions aux lois et règlements relatifs à la protection des mineurs et la participation aux enquêtes judiciaires concernant les affaires où des mineurs sont impliqués.

En chiffres, l’adjudant a fait état de 277 affaires de délinquance juvénile traitées par les unités de la GN en 2021, relatives notamment à la détention et à l’usage de stupéfiants.

Il a également indiqué que les efforts de la brigade de protection des mineurs d’Alger sont axés sur la prévention, à travers la sensibilisation des jeunes aux comportements dangereux, en coordination avec les organismes et établissements concernés, y compris les écoles, les centres, les associations de jeunes et les médias, en sus de la participation aux journées d’études sur la délinquance juvénile.

A ce propos, le chef de brigade a affirmé que la prévention doit s’accompagner de mesures coercitives, à travers la protection du mineur et la répression des actes susceptibles d’affecter son intégrité en tout temps et en tout lieu.

Dans ce cadre, il a précisé que durant l’année 2022, la brigade de protection des mineurs de la Gendarmerie nationale à Alger avait lancé 220 campagnes de sensibilisation à travers les écoles et les espaces publics et organisé 140 patrouilles en vue de surveiller les lieux fréquentés par les mineurs.

Il a souligné dans ce contexte que la brigade de protection des mineurs de la GN, qui est une unité de proximité et d’écoute des mineurs et de leurs familles, « joue un rôle important dans la médiation sociale, à travers la prévention et l’anticipation des actes criminels, tout en assurant la réinsertion de cette catégorie ».

Après la réception d’une plainte concernant une violence sur mineur, notamment son exploitation dans des affaires de trafic de stupéfiants », la brigade de protection des mineurs « ouvre une enquête immédiate, en coordination avec les juridictions compétentes », a-t-il souligné, citant parmi ses missions, « l’aide et l’accompagnement des mineurs toxicomanes, en coordination avec les différents centres de désintoxication au niveau de la wilaya d’Alger ».

Les opérations de prise en charge des mineurs toxicomanes ont pour objectif « leur réinsertion dans la société et leur accompagnement à travers les différentes étapes de leur thérapie, tout en veillant à la sensibilisation de leurs familles », a-t-il soutenu.

 

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