Bouira: des experts arabes et européens au séminaire sur les bio-ressources à Tikjda

BOUIRA – Plus de 250 experts arabes et européens participent mercredi à un séminaire international sur les bio-ressources et le développement durable qu’abrite le centre national de sport et de loisir de Tikjda (Est de Bouira), selon les organisateurs.

Initié par la faculté des sciences de la nature et de la vie (SNV) de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira, cette rencontre de deux jours, connaît la participation des enseignants universitaires et des chercheurs venus de Tunisie, du Qatar, de France, de Turquie, de Chine et d’Italie, a précisé à l’APS le président du séminaire, Mahdjoub Mohamed Malik.

L’objectif de cette rencontre est d’ »examiner les moyens et outils nécessaires pour développer les techniques pouvant œuvrer à la préservation de nos ressources animales, végétales et hydriques au profit des futures générations », a souligné le directeur du centre national de recherche en technologies agro-alimentaire (CRTAA), Madani Khoudir.

Au cours de son intervention, M. Madani a estimé qu’il était temps d’œuvrer pour promouvoir des techniques innovantes afin de protéger les ressources vitales du pays et les préserver aux futures générations.

« Notre objectif est de faire en sorte que nos ressources vitales perdurent et soient préservées aux générations montantes », a indiqué M. Madani.

Le séminaire permettra également aux participants de « développer les différents thèmes liés aux bio-ressources et le développement durable, ainsi qu’au changement climatique », a-t-il fait savoir.

D’autres sujets liés à l’environnement et à la préservation de la santé publique, devront être débattus au cours de cette rencontre internationale qui se poursuivra jusqu’à jeudi, selon le président du séminaire.

Les éléments traces métalliques (ETM) dans les denrées alimentaires est un autre thème qui sera développé au deuxième jour cours de cette rencontre.

« Nous allons débattre des méthodes et techniques pouvant nous permettre de réduire les risques liés à ces éléments métalliques qui sont hautement toxiques en raison du non-respect des normes légales », a ajouté M. Madani.

Le développement de la filière cactus (figues de barbarie) sera également au centre de cette rencontre. « Le développement de cette filière est indispensable, car il s’agit d’une plante antiérosive qui résiste aux aléas climatiques », a indiqué le directeur du CRTAA.

 

A lire également

Lire également