Bouchouareb demande à la France de refuser son extradition vers l’Algérie

Bouchouareb demande à la France de refuser son extradition vers l’Algérie - Algérie

La cour d’appel française à Aix-en-Provence rendra sa décision concernant l’extradition de l’ancien ministre de l’Industrie,

en fuite de la justice algérienne, Abdel Salam Bouchouareb, le 9 octobre prochain.

Bouchouareb a demandé à ne pas être remis aux autorités algériennes après avoir été condamné par défaut à des peines de prison allant jusqu’à 20 ans

pour des affaires de corruption et est toujours en fuite.

Les autorités algériennes ont soumis huit demandes officielles pour son extradition, dans une affaire qui a secoué le paysage politique algérien. Trois de ces demandes concernent des poursuites en cours,

tandis que cinq visent à exécuter des peines de prison de 20 ans pour chaque affaire,

avec des amendes sévères et la confiscation de ses biens en raison des accusations de corruption,

d’abus de pouvoir, de favoritisme et de conflits d’intérêts, ainsi que d’autres violations des fonds publics.

Les enquêtes menées par la justice algérienne ont révélé qu’Abdel Salam Bouchouareb avait amassé une fortune considérable grâce à des pratiques malhonnêtes.

Il possède un appartement luxueux dans le cinquième arrondissement de Paris, sur les rives de la Seine, près de la cathédrale Notre-Dame,

d’une superficie de 156 mètres carrés, acquis en juin 2006 pour 1,18 million d’euros.

Bouchouareb possède également un autre appartement dans le seizième arrondissement de Paris,

acheté pour 900 000 euros, et a négocié l’achat d’un appartement haut de gamme sur les Champs-Élysées, près de l’hôtel Claridge, pour un million d’euros.

De plus, il détient des comptes bancaires à son nom, totalisant plus d’un million d’euros,

selon ce qu’ont indiqué les autorités algériennes.

Il convient de rappeler que Bouchouareb a exercé ses fonctions entre 2014 et 2017

en tant que ministre de l’Industrie et des Mines sous la présidence de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.

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