Bladehane souligne les efforts consentis par l’Etat pour garantir la liberté d’expression

Bladehane souligne les efforts consentis par l'Etat pour garantir la liberté d'expression

GENEVE – Le paysage médiatique algérien illustre « parfaitement » les efforts consentis par l’Etat pour garantir la liberté d’opinion et d’expression, a déclaré mercredi Rachid Bladehane, Représentant permanent de l’Algérie auprès de l’Office des Nations unies à Genève lors du dialogue interactif avec la Rapporteure spéciale sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression.

M. Bladehane a précisé, lors de son intervention, que l’Algérie comptait aujourd’hui « 8.000 journalistes accrédités et plus de 180 journaux nationaux imprimés aux frais de l’Etat et sans aucune restriction », ajoutant qu’il « existe également plus d’une vingtaine de chaînes de télévision privées qui sont considérées comme des chaînes nationales ».

« La délégation algérienne remercie la Rapporteure spéciale pour son rapport et prend bonne note de ses conclusions et ses recommandations », notamment en matière du rôle des médias indépendants dans la promotion de la démocratie, du développement et des droits de l’homme, a-t-il indiqué.

M. Bladehene a cité dans ce sens, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui avait indiqué que « la Construction de la démocratie passe par une liberté d’expression réelle. Cette volonté d’asseoir les fondements d’une société de libertés et d’ouverture médiatique est reflétée dans la Constitution de 2020 qui garantit l’inviolabilité de la liberté d’opinion et consacre, dans son article 52, la liberté d’expression ».

« Votre rapport, qui se concentre, à juste titre, sur les obligations des Etats en matière de protection des journalistes et des média indépendants, omet toute mention voire référence aux responsabilités de ces derniers. Sont-ils titulaires de droits sans être détenteurs de devoirs ? Quelles seraient, selon vous, les bonnes pratiques pour concilier le droit à la liberté d’expression et le devoir de respecter la loi et préserver l’ordre public et les intérêts fondamentaux de l’Etat », a toutefois interrogé M. Bladehane.

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