Les Etats-Unis, l’Union européenne et la Grande-Bretagne ont condamné les « meurtres » commis par l’armée dans ce pays qui traverse une grave crise depuis que la cheffe du gouvernement civil Aung San Suu Kyi a été évincée du pouvoir. »Au moins 89 personnes avaient été tuées à la tombée de la nuit » samedi, a déclaré l’Association pour l’assistance aux prisonniers politiques (AAPP), une ONG locale qui recense le nombre des morts depuis le putsch.
Et tandis que les Nations unies évoquaient des « rapports » faisant état « de dizaines de morts, dont des enfants, de centaines de blessés », le secrétaire général de l’organisation Antonio Guterres a condamné « dans les termes les plus forts » cette « tuerie ».
Le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab a, quant à lui, estimé que la junte avait franchi « nouveau palier » dans la répression.Cette brutalité a entraîné sur la scène internationale une série de condamnations et de sanctions touchant les avoirs de nombreux militaires puissants, dont leur chef, mais la pression diplomatique n’a eu jusqu’ici que peu d’impact.
Birmanie: Aung San Suu Kyi transférée de sa cellule à une résidence surveillée