Bio-ressources: concevoir de nouveaux modèles d’utilisation plus durables de la biodiversité

BOUIRA – Les participants à un séminaire international sur les bio-ressources et le développement durable à Tikjda (Est de Bouira) auquel participent plus de 250 experts arabes et européens, ont appelé, jeudi, à concevoir de nouveaux modèles d’utilisation plus durables de la biodiversité.

Il s’agira à travers cette démarche d’élaborer de nouveaux modèles de production et de consommation, pour un meilleur déploiement de l’économie circulaire qui consiste à produire des biens et des services de manière durable en limitant la consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets.

Au cours de cette rencontre de deux jours, ouverte mercredi au centre national des sports et loisirs de Tikjda, les participants ont débattus de plusieurs thèmes en relation avec la protection des ressources animales, végétales et hydriques du pays.

Les intervenants étaient unanimes à souligner la nécessité de recourir aux dernières avancées scientifiques et technologiques afin de protéger ces ressources.

« Il y a plusieurs facteurs qui menacent les ressources animales et végétales, dont les changements climatiques, d’où la nécessité de recourir à des techniques innovantes et de nouvelles conceptions pour pouvoir pérenniser les richesses et les préserver pour les futures générations », a souligné le directeur du centre national de recherche en Technologies Agro-alimentaires (CRTAA), Madani Khoudir.

Pour sa part, le président du séminaire, Mohamed Malik Mahdjoub, a insisté sur « l’importance de mobiliser les sciences naturelles, les nouvelles technologies, et les connaissances autochtones en faveur de la préservation de ces ressources ».

A noter, six conventions de partenariat ont été signées entre l’université Akli Mohand Oulhadj (UAMO) de Bouira et plusieurs partenaires socio-économiques, en marge du séminaire, initié par la faculté des sciences de la nature et de la vie (SNV) de la même université.

Le recteur de l’UAMO, Ammar Haiahoum a expliqué qu’il s’agit de conventions « qui entrent dans le cadre de la stratégie permettant à l’université de Bouira de s’ouvrir davantage sur son environnement socio-économique et jouer son rôle dans le développement économique du pays ».

Ces conventions de partenariat ont été signées avec l’entreprise publique Nadhif, le Parc national du Djurdjura (PND), le parc national de Gouraya (Béjaia), ainsi qu’avec l’institut technologique spécialisé dans la formation agricole, la Conservation des forêts et l’Office régional de l’aviculture centre (ORAC), a précisé le professeur Haiahoum.

Il s’agit également, à la faveur de ces conventions, de permettre aux étudiants d’effectuer leurs stages et éventuellement de décrocher des postes de travail, a souligné le recteur de l’UAMO.

 

 

 

 

 

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