BENFLIS AFFIRME :  « L’Algérie s’achemine  vers une sortie de crise » - Algérie

BENFLIS AFFIRME : « L’Algérie s’achemine vers une sortie de crise »

Le candidat à la présidentielle du 12 décembre, Ali Benflis a affirmé, samedi à Batna, que « l’Algérie s’achemine vers une sortie de crise », estimant que ses positions « dérangent des parties étrangères connues » qui le « ciblent ».

Lors d’un meeting populaire animé à la salle omnisports de Batna, au 21ème et avant dernier jour de la campagne électorale, le candidat du parti Talaie el Hourriyet a indiqué que « l’Algérie s’achemine vers une sortie de crise, grâce à l’élection du 12 décembre », se disant « porteur d’un projet d’espoir rassembleur de tous les Algériens, tout en respectant les opinions opposées et en bannissant les discours violents qui n’aboutissent à aucun projet politique ». Commentant l’arrestation de l’un des « proches de sa campagne électrode » pour « intelligence avec des parties étrangères », Benflis a déclaré « mes positions, ma détermination à lutter contre la corruption et ma fidélité au serment des chouhada dérangent des parties connues à l’étranger qui me ciblent », précisant que la direction de sa campagne électorale « compte des personnes intègres et d’autres qui veulent comploter contre ma personne, mais ils ne réussiront jamais, car ma maison qui est de verre ne connait point de corruption ». Pour le prétendant à la magistrature suprême, être la cible de ces parties « signifie que les coups qu’il porte à la corruption et aux corrompus sont douloureux », estimant que « toute lutte est faite de sang, de sacrifice et abnégation ». Apres avoir dit « choisir le parti du peuple », le candidat de Talaie el Hourriyet s’est rendu dans 35 wilayas pour gagner sa confiance, car le peuple est souverain de l’accorder » à qui il veut. Rappelant avoir mis en garde, après la présidentielle de 2014, contre « des parties étrangères en Algérie, alliées à des forces anticonstitutionnelles aspirant à ébranler l’Etat national », le candidat Benflis a salué « la mise en échec, par le peuple, de ce plan, le 22 février dernier, et l’accompagnement par l’armée du processus de recouvrement de la souveraineté nationale et de consolidation du front interne ». Pour le candidat, le Front interne « se renforce grâce à l’organisation du peuple, à son attachement à la souveraineté et à la pratique d’une véritable citoyenneté, ainsi que grâce à l’accompagnement du Hirak par l’Armée nationale populaire (ANP), qui a fait tomber la bande », ajoutant que « quiconque visant à attenter à l’unité nationale et aux symboles de l’Etat, devra d’abord faire face au peuple et à l’ANP ».

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