BENABDELMALEK RAMDANE (MOSTAGANEM) : Cadre de vie ‘’médiéval’’ à Douar Rouaouna

BENABDELMALEK RAMDANE (MOSTAGANEM) : Cadre de vie ‘’médiéval’’  à Douar Rouaouna - Algérie

Il est notoire que l’épineux problème du logement et relogement se pose avec acuité à travers le pays et Mostaganem n’en échappe pas, évidemment. Parmi tous les cas, il y a des faux et des vrais, comme tout le monde le sait et les réalisations sont loin de satisfaire à toutes les demandes et encore moins secourir les cas urgents. Pour prendre en charge ces derniers, selon les disponibilités, le wali a certainement pris bonne note et ordonné des enquêtes approfondies pour prendre les bonnes décisions, les plus justes en évitant de créer des précédents que pourraient exploiter des opportunistes.

C’est dans cette logique rationnelle que, près de trois mois après, loin d’oublier, le wali Abdennour Rebhi a instruit  le chef  de la daïra de Sidi-Lakhdar de se déplacer personnellement au Douar Rouaouna, relevant de la commune de Benabdelmalek Ramdane. Le chef de la Daïra a ainsi visité les familles  signalées comme vivants dans  des conditions de précarité extrême .Il a pu ainsi découvrir  et constater de visu les mauvaises conditions dans lesquelles résident de pauvres familles démunies, en état de survie par ce temps d’hiver pluvieux et rigoureux .Conformément aux instructions du  wali, Rebhi Abdennour, le chef  de la Daïra les a assuré qu’elles se verront octroyer  de l’aide  à la construction d’un logement rural décent (FONAL) et ce, dans un avenir proche, a-t-on appris, récemment. En effet, il faut rappeler  que le quotidien « Réflexion »,dans son édition du vendredi 11 octobre 2019, avait fait écho de cette situation dans laquelle nous avons écrit : « L’imagination la plus fertile ne saurait décrire ce destin dramatique qui a frappé ces quatre familles n’ayant pas eu de chance, pourrait-t-on dire .Il faut voir pour croire qu’il existe encore chez nous en 2019, des gens qui mènent une vie misérable faite d’un quotidien difficile, hideux et plein de laideur  où la dignité a perdu son droit d’existence. Les pères et les mères  en charge de ces malheureuses familles appellent au secours et interpellent le wali  afin qu’il puisse user de son autorité pour leur faire trouver assez rapidement une solution de recasement dans un de ces logements qui seraient disponibles pas très loin. Les signes annonciateurs de la saison de l’hiver ont déjà commencé à être perceptibles et les orages peuvent à tout moment éclater au grand dam des pauvres gens. En attendant, une action sociale urgente de solidarité  est vivement souhaitable ».La réalité est là et on ne peut s’y soustraire : en toute discrétion, force est de constater que le wali de Mostaganem  prend acte de toutes les questions sociales et humanitaires qui lui parviennent. Il les suit personnellement, en vue de leur prise en charge autant que peut se faire, dans le cadre et la formule les plus appropriées.

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