Béjaia: la générale de la comédie musicale « Les années Oueds » présentée dimanche

Béjaia: la générale de la comédie musicale "Les années Oueds" présentée dimanche

BEJAIA – La générale de la comédie musicale intitulée « Les années Oueds », une nouvelle production du théâtre régional de Béjaia, sera présentée dimanche prochain dans le cadre de la commémoration de la journée du chahid (18 février), a-t-on appris auprès de cet établissement culturel.

Le choix de cette date n’est pas fortuit puisque la comédie musicale traite essentiellement du mouvement nationaliste algérien, appréhendé à travers ses repères artistiques, notamment la musique et le chant, dont la contribution à l’épopée de l’indépendance nationale a été prégnante, a-t-on ajouté de même source.

Réalisée par le dramaturge Rachid Koutama et mis en scène par Mouhoub Latrèche, le spectacle mêle des parties chantées et dansées, soutenues par des projections de vidéos s’évertuant à refaire toute une tranche d’histoire allant des années 1930 à la décennie 1970.

La comédie musicale laisse « la voix libre » à une trentaine d’artistes et interprètes d’époque, de dire les blessures, les privations, et les méfaits du colonialisme, mais aussi les espoirs et les aspirations populaires dont la flamme a été maintenue intacte durant toutes les années de lutte.

El Hadj El Anka, Aissa Djarmouni, Cheik El Hasnaoui, Slimane Azem, entre autres, en sont de ceux-là, marquant avec leur poésie et chants toute la marche de la révolution.

« C’est un projet ambitieux », a souligné Rachid Koutama, relevant que le travail n’est pas totalement achevé puisqu’il est question d’en faire à sa sortie une authentique fresque de la chanson populaire et patriotique.

« Le spectacle est appelé à connaître plusieurs affinements », a-t-il précisé, soulignant, à titre d’exemple, la possibilité de faire produire l’orchestre de musiciens sur scène au lieu et place de la diffusion musicale en play-back.

« Dans ‘Les années Oued’ les choses commencent petitement puis prennent de l’ampleur, comme les petites pluies qui font les ruisseaux, ensuite les rivières et les fleuves. C’est le cas pour la marche de la révolution, et cela vaut pour ce spectacle, qui va se bonifier au fil des représentations », a conclu le dramaturge.

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