Avec les Verts, Aït-Nouri a du souci à se faire !

Depuis sa venue sur équipe nationale en mars 2023, Rayan Aït-Nouri s’est imposé comme le choix « numéro un » sur le côté gauche de la défense. Comme Djamel Belmadi avant lui, Vladimir Petkovic; sélectionneur de l’EN, l’a toujours titularisé quand il était opérationnel. Seulement, il y Jaouen Hadjam, revenu très fort depuis quelques mois, qui menace désormais le statut d’Aït-Nouri. A l’occasion du dernier rassemblement d’octobre, Aït-Nouri a débuté les deux rencontres contre le Togo sans vraiment pouvoir sortir du lot malgré quelques arabesques footballistiques. Lors du regroupement d’avant, Jaouen Hadjam avait montré un bien meilleur visage. Sauf qu’il a connu une blessure qui nous a empêchés de savoir si ses prestations solides contre la Guinée équatoriale et le Libéria avaient sensiblement remis en considération la préférence de Petkovic par rapport à ces deux latéraux. Le rayonnement de Hadjam se poursuit Ceux qui font la fine bouche peuvent se dire que Hadjam n’a pas été confortés à une adversité de premier rang pour ces deux tests avec El-Khadra. Mais force est de constater que l’actuel pensionnaire du BSC Young Boys n’est pas dans le registre « coups d’éclats périodiques » ou dans l’inconstance dans son rendement. En effet, en club, il a clairement franchi un palier et repris confiance depuis son transfert en provenance du FC Nantes à l’hiver 2023. D’ailleurs, on peut relever son match XXL mercredi face à l’Inter Milan en Ligue des Champions UEFA dans lequel Hadjam a bluffé beaucoup de personnes en démontrant qu’il peut jouer à un très haut niveau et face à un adversaire de premier rang. Ce qui pourrait faire la différence par rapport à Aït-Nouri c’est clairement l’aspect défensif que Hadjam maîtrise mieux. Aussi, on peut noter que, même sur le plan offensif, Hadjam progresse et se montre moins dans le superflu. Avec lui, l’efficacité prime sur le spectacle. Cela peut être moins emballant mais plus déterminant pour décider du sort d’une rencontre. Dès lors, on peut penser qu’Aït-Nouri devra désormais se battre pour sa place dans le onze de départ. Autrement, Hadjam la lui chipera à ce rythme. C’est la loi de la concurrence qui ne peut que faire du bien aux Fennecs.

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