Avant-première du film documentaire sur le chahid Brahim Benyettou à la Cinémathèque d’Alger

Avant-première du film documentaire sur le chahid Brahim Benyettou à la Cinémathèque d'Alger

ALGER – Le film documentaire « chahid Brahim Benyettou » (1929-1961) du réalisateur Abdelhamid Aktouf, qui retrace le parcours militant de l’un des héros de la Guerre de libération nationale face à la machine coloniale dans la wilaya III historique, a été projeté, samedi, à la Cinémathèque d’Alger en avant-première.

Inscrit dans le programme des films cinématographiques réalisés dans le cadre de la célébration du 60e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, parrainé par le ministère de la Culture et des Arts, le film, écrit par Mourad Hamdani, fait une rétrospective du parcours révolutionnaire du Chahid et met en évidence sa personnalité, en s’appuyant sur des documents d’archives et des scènes représentatives, évoquant des étapes historiques phares.

Le réalisateur s’est également basé, dans ce document visuel, sur des débats, des rencontres avec des historiens, et des témoignages livrés par des moudjahidine qui ont côtoyé le Chahid, et par certains membres de sa famille.

Né le 12 décembre 1929 à Aïn el Hadjel (M’sila) dans une famille conservatrice, Brahim Benyettou rejoint, très jeune, l’école coranique avant d’être contraint de travailler pour aider sa famille.

Parti en France en 1953 à la recherche d’opportunités de travail, le jeune Benyettou a rejoint l’action secrète nationale avant d’être arrêté et soumis à la torture. Au retour au pays, il rejoint les rangs de la Révolution.

Malgré l’absence d’archives liées au martyr Benyettou et aux batailles qui ont eu lieu dans la région de Boussaâda et de M’sila, le réalisateur Aktouf a tenté d’obtenir des témoignages des moudjahidine qui ont convenu que ce brave homme se distinguait par sa discipline, sa force physique, son intelligence et sa connaissance approfondie de la géographie de la région, outre ses bonnes relations avec ses compagnons d’armes et son attachement viscéral à la cause nationale.

Il a en outre occupé des postes de responsabilité successifs notamment comme responsable de la région de « Djebel Meharka » et « Djebel Messaad ». Il est tombé au champ d’honneur en 1961.

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