Avancées notables en matière de modernisation de l’Université algérienne

Le ministre qui présidait la cérémonie de clôture de l’année universitaire 2023-2024, au cours de laquelle il a honoré les étudiants les plus méritants, dans le grand auditorium de l’Université Abbas-Laghrour, a souligné que l’Université algérienne a « pu atteindre tous les objectifs énoncés dans le 41ème engagement du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, par lequel il s’était engagé à faire de l’Université algérienne un temple de l’éducation, de développement et de créativité, grâce à tous ses acteurs, étudiants, enseignants, cadres et gestionnaires ».

« L’Université algérienne s’est transformée, en peu de temps, en lieu de diffusion du savoir, de rayonnement de la recherche scientifique, favorisant l’entrepreneuriat, dans le cadre de la politique suivie par le secteur depuis deux ans et dont les résultats sont aujourd’hui clairement palpables », a encore souligné M. Baddari, ajoutant que l’université est « encore plus ouverte sur les collectivités locales et sur les citoyens, dès lors qu’elle répond aujourd’hui à leurs besoins et à ceux de l’économie ».

Il a également indiqué que le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a pu, en une année et demi, compter 107 incubateurs d’entreprises, un incubateur d’entreprises numériques, 107 centres de développement de l’innovation, 91 centres d’appui à la technologie et à l’innovation, 51 maisons de l’intelligence artificielle, 33 laboratoires de fabrication, et enregistre pas moins de 11. 800 projets innovants, 500 projets labellisés « projet innovant », 5.000 projets de start-up, 4. 200 projets enregistrés sur la plateforme Start-up DZ, et 1.700 demandes de brevets.

Des chiffres qui confirment, selon le ministre, que l’université algérienne « s’est bel et bien transformée en temple de production et de transmission du savoir ».

M. Baddari a également indiqué que son département ministériel continuera à travailler, au cours de la prochaine année universitaire (2024-2025), à la préparation d’une « université de quatrième génération » dans une « nouvelle phase de la nouvelle Algérie ».

Le ministre avait auparavant présidé la cérémonie d’inauguration de l’annexe de la faculté de médecine de l’université Abbas-Laghrour, où il a souligné que l’inauguration de cette structure scientifique « respecte la promesse faite par le président de la République lors de sa rencontre avec les acteurs de la société civile lors de sa visite dans la wilaya de Khenchela, le 30 mai dernier, le chef de l’Etat s’étant engagé au lancement de la spécialité médecine pour les étudiants dans cette wilaya, dès la prochaine année universitaire ».

M. Baddari a également inauguré, dans la même université, la Maison de l’Intelligence Artificielle, où il a écouté des explications relatives à cet espace scientifique, avant d’indiquer que cette structure « contribuera à renforcer le rôle de l’Algérie dans ce domaine », soulignant « la nécessité d’impliquer les étudiants, les créateurs et les innovateurs dans cette entreprise ».

Inspectant l’avancement des travaux de certains projets sectoriels, le ministre a instruit les responsables concernés à l’effet d’accélérer le rythme des travaux de deux projets, à savoir les laboratoires de recherche à l’université Abbas-Laghrour et les 4.000 places pédagogiques au pôle universitaire Abdelhak-Rafik Bererhi.

Il a insisté, à ce propos, sur le respect des normes de qualité et sur le rythme de réalisation afin que ces structures soient mises en service le plus rapidement possible au profit des étudiants universitaires et des enseignants-chercheurs dans les différentes disciplines.

Lors de sa visite de l’espace d’affaires du pôle universitaire Abdelhak Rafik-Bererhi, le ministre a été informé de certains travaux d’étudiants dans le cadre des start-up, des projets innovants et des brevets, avant de présider l’inauguration d’une nouvelle résidence universitaire de 2.000 lits dans la commune de Khenchela, où il a affirmé que la numérisation des œuvres universitaires a permis de rationaliser les dépenses et d’améliorer la qualité des services.