Assurances: un nouveau projet de loi avant fin 2023 pour accroître l’attractivité du secteur

Assurances: un nouveau projet de loi avant fin 2023 pour accroître l'attractivité du secteur

ALGER – Les pouvoirs publics sont en phase de finaliser un nouveau projet de loi sur les assurances qui sera soumis aux deux chambres du Parlement avant la fin 2023 pour accroître l’attractivité du secteur des assurances en Algérie, a annoncé lundi à Alger le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane.

Dans son allocution d’ouverture des travaux de la 49e conférence de l’Organisation des Assurances Africaines (OAA), placé sous le thème « Contribution de l’assurance aux défis de la sécurité alimentaire en Afrique », M. Benabderrahmane a souligné que le secteur en Algérie « a connu plusieurs réformes qui ont favorisé l’ouverture du marché à de nouvelles sociétés privées et étrangères, le nombre de sociétés étant passé de 6 sociétés publiques en 1995 à 25 sociétés actuellement, à capital, public, privé, étranger ou mixte ».

En 2006, a-t-il poursuivi, « le cadre juridique a été renforcé ce qui a favorisé le développement de l’activité d’assurance et par la même du volume du marché de trois fois durant les 15 dernières années, soit plus de 1,1 milliard de dollars en 2022 ».

Actuellement, les pouvoirs publics « sont en phase de finaliser un nouveau projet de loi sur les assurances qui sera soumis aux deux chambres du Parlement avant la fin 2023 pour accroître l’attractivité du secteur des assurances en Algérie », ajoute M. Benabderrahmane.

Cependant, et en raison du faible taux de contribution du secteur au PIB, à l’instar des pays africains où il ne dépasse pas 1%, « nos pays aspirent à améliorer la performance du marché à travers une série de mesures visant l’ouverture des marchés dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), le renforcement de la coopération, et l’échange d’informations liées à la gestion des risques, notamment climatiques », a souligné le Premier ministre.

Il s’agit également, a-t-il dit, de « la promotion de l’inclusivité du marché africain de la réassurance, ainsi que l’amélioration de la gouvernance et de l’adaptation des compagnies d’assurance et de réassurance ».

Ces procédures, poursuit M. Benabderrahmane visent également à moderniser le marché des assurances à travers l’accélération de la cadence de la numérisation, la mise en place de plateformes numériques de souscription et d’indemnisation des victimes, ainsi que des moyens de paiement électroniques, outre la diversification des offres d’assurance dans le cadre de l’inclusion financière, la préparation du secteur pour la prise en charge de nouveaux risques et l’amélioration de la qualité des services fournis aux assurés.

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