Après une première condamnation… Khalida Toumi face à un nouveau procès

Après une première condamnation… Khalida Toumi face à un nouveau procès - Algérie

Le pôle pénal spécialisé dans les affaires de corruption financière et économique du tribunal de Sidi M’hamed a décidé, aujourd’hui, de reporter au 10 avril prochain le procès de l’ancienne ministre de la Culture, Khalida Toumi.

Ce report intervient en raison de l’absence de l’accusée pour des raisons de santé, dans le cadre d’une nouvelle affaire liée à l’octroi de marchés publics douteux en rapport avec des activités culturelles durant son mandat ministériel.

Une nouvelle affaire de corruption visant Khalida Toumi

L’ex-ministre, ainsi que plusieurs hauts cadres du ministère de la Culture, fait face à des accusations de violation des dispositions de la loi n°06-01 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption. Parmi les charges retenues figurent l’abus de fonction, l’octroi d’indus avantages et le détournement de fonds publics, des infractions similaires à celles pour lesquelles elle avait déjà été condamnée par le passé.

Des condamnations antérieures dans des affaires de corruption

Il convient de rappeler que Khalida Toumi avait déjà été reconnue coupable de faits de corruption liés à son secteur. La cour d’Alger l’avait condamnée à une peine de quatre ans de prison, dont deux ans et demi ferme. Les accusations portaient sur des abus de pouvoir, l’octroi d’avantages illégaux et la dilapidation de fonds publics, en particulier lors de l’organisation de manifestations culturelles sous son mandat.

Un suivi judiciaire toujours en cours

Ce nouveau procès s’inscrit dans une série de poursuites judiciaires engagées contre d’anciens responsables pour des faits de corruption financière, dans le cadre des efforts de l’État visant à sanctionner les auteurs de détournements de fonds publics et d’abus de fonction à des fins illicites.

Le procès reprendra donc le 10 avril prochain, au cours duquel les détails du dossier seront examinés et les témoignages des accusés et des témoins entendus. Cette affaire, qui suscite un intérêt médiatique et judiciaire important, met en lumière les irrégularités financières qui ont marqué plusieurs projets culturels d’envergure en Algérie, ayant conduit les autorités judiciaires à ouvrir des enquêtes approfondies pour établir les responsabilités.

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