Dans un développement important sur la scène diplomatique internationale, l’ambassadeur Ammar Ben Jemaa, représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies à New York, a souligné l’importance du multilatéralisme dans la protection des droits du peuple palestinien et de sa cause juste. Il a exprimé son regret face à la réduction de l’efficacité de ces cadres, y compris les Nations Unies, en raison de l’incapacité continue à garantir aux Palestiniens leurs droits inaliénables.
Limites de l’impact du multilatéralisme
Lors de la dixième session extraordinaire d’urgence sur la Palestine, tenue les 17 et 18 septembre 2024, M. Ben Jemaa a mis en avant que sans le droit international et les forums internationaux, la cause palestinienne aurait pu être oubliée dans un monde dominé par les intérêts étroits. Il a noté que, malgré son importance, le multilatéralisme a souvent montré son incapacité à mettre en œuvre efficacement les résolutions de la légitimité internationale.
Besoin urgent de mettre en œuvre l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice
Dans son discours, Ben Jemaa a souligné la nécessité pressante de mettre en œuvre l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice rendu le 19 juillet 2024. Cette orientation fait partie d’un projet de résolution présenté par la Palestine, un événement inédit dans l’histoire des Nations Unies, visant à affirmer la mise en œuvre de cet avis consultatif.
Causes de l’échec dans la réalisation de la justice
En analysant la situation, Ben Jemaa a attribué cet échec aux actions de la puissance occupante qui ignore le droit international en raison de l’absence de responsabilité et de sanctions, la faisant agir comme si elle était au-dessus de la loi. L’ambassadeur algérien a condamné dans son discours la poursuite des actes répressifs par l’occupant israélien à Gaza et en Cisjordanie, y compris les meurtres, les arrestations, la profanation des lieux saints à Jérusalem, ainsi que le déplacement forcé des populations et le déni des droits du peuple palestinien.
Confirmation de l’illégitimité de l’occupation
Ben Jemaa a mis en évidence que l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice, rendu par la plus haute instance judiciaire mondiale, réfute le récit de l’occupation et expose les politiques d’apartheid qu’elle pratique. Cet avis réaffirme l’illégitimité de l’occupation israélienne des territoires palestiniens et la nécessité de mettre fin à cette occupation. Il a également évoqué les déclarations du Président algérien appelant à assumer la responsabilité de mettre fin à l’injustice historique infligée au peuple palestinien, un objectif qui ne peut être atteint que par la contrainte de la puissance occupante à respecter le droit international.
Appel au soutien du projet de résolution
Ben Jemaa a insisté sur la nécessité de veiller à la pleine mise en œuvre de l’avis de la Cour internationale de Justice, appelant tous les États membres des Nations Unies à soutenir le projet de résolution historique présenté par la Palestine à l’Assemblée générale. Ce projet est considéré comme le premier de ce type dans l’histoire des Nations Unies, et il définit une feuille de route claire pour mettre fin à l’occupation et permettre au peuple palestinien de jouir pleinement de ses droits.
Nécessité de l’unité pour la paix
En conclusion de son discours, l’ambassadeur Ben Jemaa a déclaré : « Nous devons nous unir pour défendre le droit international. Nous devons nous tenir unis pour la paix. » Cette déclaration reflète l’engagement profond de l’Algérie en faveur des droits du peuple palestinien et renforce les appels répétés pour garantir la réalisation de la justice et des droits légitimes.
Il est clair que l’Algérie, à travers ses déclarations et ses positions, appelle à des mesures concrètes pour assurer l’application des décisions de légitimité internationale et mettre fin à l’occupation, ce qui reflète le rôle actif qu’elle joue sur la scène internationale pour la cause palestinienne.
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