ALGER – L’Association nationale des pharmaciens algériens (ANPHA) a lancé un appel dimanche à tous les acteurs de la société civile algérienne, arabe et internationale soutenant les causes justes, pour un travail en commun destiné à activer des mécanismes de soutien à la cause palestinienne et intensifier les efforts de secours internationaux.
L’ANPHA a exhorté, dans un communiqué, « tous les pharmaciens et acteurs du secteur pharmaceutique à la mobilisation afin de fournir une assistance médicale, des médicaments et toutes formes de soutien financier nécessaire aux entités légalement autorisées activant sur terrain » pour aider les Palestiniens dans la bande de Ghaza, théâtre depuis le 7 octobre d’une agression barbare et soumise depuis le 9 du même mois à un « siège complet » par l’entité sioniste.
Dans le même cadre, l’ANPHA a appelé les institutions internationales de santé, à leur tête l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et les organisations sanitaires et humanitaires gouvernementales et non gouvernementales, à « assumer leur responsabilité historique et à faire pression sur leurs gouvernements pour qu’ils protègent le caractère sacré des hôpitaux, à mettre fin immédiatement à ce génocide et à éviter l’effondrement du système de santé ». « Assurer les soins nécessaires aux blessés palestiniens est le minimum des droits », a-t-on insisté, de même que « l’hospitalisation et le traitement dans des hôpitaux sûrs et la protection du personnel médical et des équipes de secours locales et internationales ».
L’ANPHA a ajouté qu' »en tant que professionnels de santé, notre conscience professionnelle et humanitaire nous impose de condamner et de dénoncer haut et fort les violations de l’entité sioniste contre Ghaza et la Cisjordanie occupée qui contredisent toutes les lois et conventions internationales ».
L’association a affirmé sa position en faveur de la cause palestinienne et du droit légitime des Palestiniens à « libérer leurs terres, à se réapproprier leurs biens et à se défendre contre toute forme d’agression, ainsi que de jouir de leurs droits à l’accès aux soins, qui sont considérés comme des droits internationaux fondamentaux ».
Elle a souligné qu’à travers les époques et les guerres que l’humanité a connues, « les hôpitaux, les structures de santé et le personnel soignant ont toujours été à l’abri de tout bombardement ou exposition à une quelconque forme de violence. Aujourd’hui, le monde et la communauté médicale en particulier, sont témoins de violations du droit international et d’innombrables crimes de guerre. Des tonnes de bombes ont délibérément visé des hôpitaux et des ambulances. L’eau, l’électricité et le gaz ont été coupés, tandis que l’approvisionnement en carburant, nécessaire au fonctionnement des générateurs d’électricité, a été bloqué ».
L’ANPHA a précisé que cette situation a conduit à « la mort de centaines de martyrs et à l’imposition d’un siège sans précédent à d’autres hôpitaux. Empêcher l’arrivée de médicaments, de fournitures médicales et d’autres fournitures, nécessaires au maintien en service des hôpitaux, est un autre crime qu’on ajoute à la liste des massacres punissables par le droit international » que commet l’entité sioniste.
La CPI frappe fort : mandats d’arrêt contre Netanyahou et Gallant