Amar Saadani, dont les sorties médiatiques se font rares depuis qu’il n’est plus SG de l’ex-parti unique, a accusé le hirak d’être conduit depuis le début par « l’Etat profond ». « Au début, l’État profond était la locomotive du hirak et voulait atteindre l’institution militaire, que j’ai appelée à l’époque « le centre ». Ils ont commencé avec les quatre « B ». Ils voulaient le petit-lait et cachaient le récipient. Le petit-lait, c’est l’institution militaire. Leur cible n’était ni le « B » du Parlement ni celui du gouvernement ni même Bensalah. Ils voulaient atteindre les institutions », a-t-il notamment commenté. Et d’ajouter, « avec le temps, on voit qu’ils attaquent uniquement le « centre », c’est-à-dire le chef d’état-major et l’institution militaire. C’est ce qui est voulu à l’étranger et par leurs relais à l’intérieur. A l’étranger, on veut changer l’orientation de l’institution militaire, ses convictions, ses achats d’armes, ses alliances. Car depuis l’indépendance, l’institution avait la même orientation et le même programme et achetait les armes d’une seule partie. La seconde alliance souhaite changer l’état-major pour lui imprégner une autre orientation. L’objectif est donc de porter atteinte à l’institution militaire et c’est ce qu’on voit sur Facebook, dans les marches, les articles et les écrits ». Affirmant que deux projets, dont un nationaliste porté par l’armée, et l’autre piloté par l’Etat profond, s’affrontent en Algérie, Amar Saadani a mis en garde contre les tentatives d’affaiblir l’Institution militaire.
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