ALGER – Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a reçu, mardi à Alger, la Secrétaire générale adjointe et conseillère spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique (OSAA), Cristina Duarte, avec laquelle il a échangé sur l’état et les perspectives de collaboration entre le ministère des Finances et le Système des Nations Unies, a indiqué un communiqué du ministère.
Lors de cette audience, qui s’est déroulée au siège du ministère, Mme Duarte était accompagnée des représentantes résidentes du PNUD et de l’UNICEF en Algérie, a précisé la même source.
Cette rencontre a constitué, selon le communiqué, « une occasion pour échanger sur l’état et les perspectives de collaboration entre le Ministère algérien des Finances et le Système des Nations Unies, notamment, pour le changement du paradigme des financements pour le développement en Afrique ».
Mme Duarte a confirmé que « les Nations Unies appuient les pays Africains sur plusieurs composantes faisant partie des objectifs de développement durables tels que l’éducation et la santé, le climat et l’énergie, la paix et la sécurité, etc. », a ajouté le ministère.
Lors de cette rencontre, les deux parties ont discuté des défis auxquels sont confrontés les pays africains concernant le financement de leur développement socio-économique, particulièrement dans les domaines liés au renforcement de la confiance dans les institutions publiques, l’amélioration de la qualité de la gestion des finances publiques et la promotion de la digitalisation de l’administration, notamment celle du secteur des finances.
Dans ce sillage, Mme Duarte a indiqué que « durant ces dernières décennies le continent africain a pris conscience de ses capacités et de son potentiel, ce qui a permis à beaucoup de pays africains d’enregistrer des progrès indéniables sur le plan du développement durable ».
Citant l’Algérie comme exemple de ces pays, elle affirmé que « l’expérience algérienne mérite d’être partagée sur la scène africaine et internationale », a fait savoir le communiqué.
Pour sa part, M. Faid a signalé que « l’Etat algérien demeure un Etat social par excellence et que tous les efforts consentis sont centrés sur l’investissement dans le capital humain », assurant « qu’environ 40% du budget de l’Etat est consacré annuellement au développement humain et à la prise en charge des couches vulnérables de la société ».
Il a affirmé que l’Algérie s’est lancée ces dernières années dans des réformes sectorielles d’envergure notamment dans les finances publiques.
Il a, également, expliqué que « 2023 a constitué la première année de mise en vigueur de la réforme budgétaire, qui est au cœur de ces réformes, laquelle vise, entre autres, à améliorer la qualité de la dépense publique en s’appuyant sur plus de transparence tout en responsabilisant les gestionnaires pour l’atteinte des objectifs inscrits dans le cadre d’une gestion axée sur les résultats ».
Concernant la digitalisation des services publics, il a été mentionné que « cette question est érigée par Monsieur le Président de la République en priorité nationale, ce qui a permis en un espace de quelques mois d’enregistrer des résultats tangibles très encourageants », est-il indiqué dans le communiqué.
« M. Faid et Mme Duarte ont conclu leur rencontre en affirmant leur détermination à travailler ensemble pour promouvoir de nouveaux mécanismes de financement pour le développement des pays africains et de coordonner leurs efforts pour porter la voix de l’Afrique dans les foras internationaux », a-t-on souligné de même source.
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