Trois mois après le sacre de l’équipe natio- nale, version Madjid Bougherra, en Coupe Arabe, les joueurs et les membres des différents staffs attendent toujours la ou les primes qu’ils devraient toucher suite à ce titre qui a fait sortir dans la rue des millions d’Algériens. La sélection nationale a eu le privilège d’être accueillie par le peuple et les plus hautes autorités de l’État, à leur tête le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Heureux de cette réalisation, les joueurs et les staffs espéraient être récompensés au moins dans le mois qui suivait, d’autant qu’on leur a promis deux primes, celle des autorités publiques, par le biais du ministère de la Jeu- nesse et des Sports, et celle de la FIFA. Trois mois après, ils ne voient rien venir et certaines langues se sont déliées pour exprimer leur désarroi quant à l’attribution de cette prime.
Personne n’est venu leur expliquer et/ou les rassurer de ce retard. Traditionnellement, ces rétributions méritées sont versées quelques jours seulement après le retour de l’équipe, comme ce fut le cas en 2019 après le trophée continental, glané en Égypte sous l’ère Kheïreddine Zetchi, ou bien la qualification en Coupe du Monde 2014, voire le passage en huitièmes de finale, du temps de Mohamed Raouraoua.
Contacté par BOTOLA, un bénéficiaire de cette prime a fait dans la dérision « après les clubs de L1, le COA, le chantier de Sidi Moussa, Bel-Abbès… Nous attendons notre tour (sic) ».
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